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Langtang 3D

Certains d’entre vous ont sûrement testé le décor du trek dans google earth (Si l’on saisit langtang Nepal dans le champ de recherche, on voit la plupart des endroits que l’on a visités, Thulo Syabru, Langtang, Gosaindkung…)
Un peu par hasard, je me suis aperçu que l’on pouvait obtenir un peu mieux :

si l’on ouvre la navigateur Internet Firefox ou le navigateur Chrome (je n’utilise jamais l’autre, de Microsoft) et que l’on cherche langtang Nepal 3D, l’une des réponses commence par le titre : Langtang, Nepal – 3D Google Maps – iTouchMap.
Si l’on clique sur le lien, une fenêtre s’ouvre :

  • soit Google earth est déjà installé sur l’ordi, et il suffit de cliquer sur « activer google earth »
  • soit Google earth n’est pas installé sur l’ordi, dans ce cas, la page propose de télécharger un petit outil (plugin) qui, une fois installé, va jouer ce rôle.

Et là, on a l’Himalaya (ou les Himalayas je crois) en 3D! On entre gosaindkung et on est sur le lac (mais des  couleurs moins jolies que la réalité!). On peut saisir d’autres noms, ils s’affichent sur la « carte 3D »vue "globale", cliquez pour agrandir un peu.

vue « globale », cliquez pour agrandir un peu.
On peut ensuite basculer la carte, zoomer etc.

Je zoome ensuite sur Gosaindkung (j’aia aussi ajouté l’échelle, pour bien montré ce que l’on a enduré!). on devine Thulo Syabru en bas. Joss, tu me vois??

C'était bien plus beau....

C’était bien plus beau!.

Le lac sacré!!

Le lac sacré

Pollution, ou pas ?

Delhi est une ville très organisée, claire (sauf Old Delhi, la vieille ville et son capharnaüm). Nous avons vu beaucoup d’arbres (ici on ne les coupe pas, les barrières ou les murs d’enceinte les intègrent !), des parcs, et cette zone verte immense au sortir de l’aéroport, véritable poumon pour la ville). Cela semble bien moins pollué qu’à Katmandou.
Pour rejoindre le site du Taj Mahal, à Agra, nous montons dans des véhicules électriques. Ceci pour protéger le site de la pollution. Cela ne semble pas gagné, au vu du brouillard qui en estompait les contours, lorsque nous approchions du parking.IMG_3053
Il semble pourtant que le pays ait pris le problème de la pollution à bras le corps : il y a des pancartes très visibles, autour de plantations récentes au bord des voies d’accès à la ville, qui engagent le citoyen à « planter un arbre, un au moins ». Mais ces jeunes pousses ne paraissent pas se sentir très bien…
Le guide nous a dit d’emblée, en venant de l’aéroport, que par exemple les petits véhicules très polluants (rickshaws à 3 roues…) avaient été sommés de passer de l’essence au gaz, que la pollution en avait été fortement réduite, et que la ville de Delhi était l’une des 10 villes les plus « vertes » et moins polluées d’Asie.

Cependant que dire de ces embouteillages monstres ? Il faut 2h pour rejoindre la ville. Encore beaucoup de travail, le métro qui s’étend sera peut-être l’une des solutions.

Zen attitude des Népalais, en ville

Je voudrais partager mon ressenti par rapport à la « zen attitude » des Népalais en ville
Déjà, lors du trek, j’avais remarqué que pas une fois nos guides ou porteurs n’avaient haussé le ton. Une fois redecendus de la montagne, et quand nous avons circulé dans le flot de camions, voitures, motos, cyclos, vélos, piétons … eh bien, pas plus de stress ni d’enguelulades entre les conducteurs en tous genres, tout se passe à coups de sourires, beaucoup de klaxons et d’appels de phare, mais jamais de « gros c… », « espèce d’enc… ».
Et je vous laisse imaginer ce que nous, Français, pourrions dire si on nous « coupe la priorité ».
Bref, c’est incroyablement reposant de se faire conduire dans cette énorme circulation grouillante, même si, avec nos réflexes, nous avons poussé de grands cris de peur, mais toujours avec un ouf de soulagement ensuite et un grand sourire de notre chauffeur.
MoniqueKmoniqueK

En ferions-nous trop?

La troupe de l’Aber Wrac’h arrive fraîche et pimpante sur le tarmac de Katmandou. Nous allons découvrir petit à petit un mode de vie très loin de notre vie feutrée. Au départ du trek, première envie pressante.

Au fond de la cour, entre 4 planches et de la tôle, des latrines à la turque; un regard rapide autour de soi: pas de pq, il va falloir s’équiper. La chasse d’eau: un baquet avec de l’eau (il n’était pas vide) et un seau où l’on dépose le papier toilette usagé…. Le lavage des mains, après le passage aux wc, n’en parlons pas!
ça y est, chaussures aux pieds, sacs à dos ajustés, bâtons de marche en main, on va partir…
Mais dehors, que font-ils tous ces gens, leurs brosses à dent à la main, crachant un peu partout? Ici, l’hygiène dentaire passe avant la douche. En effet, nous avons baigné dans notre jus un certain temps: vive les lingettes!

Tout est prêt!

Tout est prêt!

Car, au Népal, l’eau coule à profusion. Elle descend, de la montagne…., en quantité, mais l’acheminement au village et dans les lodges est un autre problème.
La capture de l’eau se fait très haut et des kilomètres de tuyau amènent ce bien précieux dans une cour autour d’un monticule de pierres. C’est un lieu de rassemblement, on y fait tout:
– étancher sa soif (attention à nos petits corps aseptisés, penser au cachet de Micropur, 1/2h dans la gourde, avant de boire)
– se laver les mains et les dents
– faire la vaisselle
– laver ses petites culottes
– abreuvoir du chien, des poules…
Bref, ce point d’eau, c’est comme un bistrot en Bretagne, on échange, on se fait des amis, on communique, une vraie vie d’Homme simple.
Puis vient le soir, le soleil disparaît très vite à l’horizon. Le temps, à 4000m, ça raccourcit vite la journée. Réflexe.: on cherche l’interrupteur quand il y en a. Renseignement pris, il y aura peut-être de l’électricité, mais pas avant 19h, si le groupe électrogène veut bien démarrer.

Mais tout va bien: nous avons nos lampes frontales, nous découvrons nos chambres, un lit, un oreiller…., et puis un peu de jour entre les planches des murs, des fenêtres et des rideaux qui ont bien vécu.

L'une des plus belles..

L’une des plus belles..

La salle de bains

La salle de bains

Très simple, mais quel bonheur de pouvoir s’allonger dans son duvet, bien au chaud; il fait froid, 0 dégré ou moins, et pas de radiateur douillet ici.

La nuit sera appréciable, pleine de rêves: la tête dans les cimes, loin de notre couette, nos 20°, notre douche, notre confort aseptisé, notre réglementation.
Où est le bonheur? A une autre attitude, je pense, après 12 jours au Népal.
FlorenceJacquelineFlorence

Communiquer?

Il y a beaucoup de Français dans le parc du Langtang, Ketum m’a dit : « Les Français aiment beaucoup le Népal ». Nous sommes majoritaires, de très loin…

Mais il vaut mieux parler anglais, si l’on ne maîtrise pas le népalais…

En ce qui concerne les mobiles, quelques endroits permettent de profiter du réseau, cependant ce n’est pas toujours très régulier. Ce qui explique que les nouvelles sont rares. Par exemple, nous avons, vu un attroupement de 30 personnes environ, à l’extérieur du village de Kanjin Gompa, à 3700 m : apparemment sans raison particulière : c’était le seul endroit où on l’on captait un peu!

Nous aurions dû acheter une carte locale, mais c’est seulement à Katmandou!! Et quel opérateur choisir?? tous ne fonctionnent pas dans les différentes régions…

Pour trouver Internet, on a attendu le 6eme jour, à Tulo Syafru (2200m)!

C’est pourquoi ces articles sont apparus tous ensemble.