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Pollution, ou pas ?

Delhi est une ville très organisée, claire (sauf Old Delhi, la vieille ville et son capharnaüm). Nous avons vu beaucoup d’arbres (ici on ne les coupe pas, les barrières ou les murs d’enceinte les intègrent !), des parcs, et cette zone verte immense au sortir de l’aéroport, véritable poumon pour la ville). Cela semble bien moins pollué qu’à Katmandou.
Pour rejoindre le site du Taj Mahal, à Agra, nous montons dans des véhicules électriques. Ceci pour protéger le site de la pollution. Cela ne semble pas gagné, au vu du brouillard qui en estompait les contours, lorsque nous approchions du parking.IMG_3053
Il semble pourtant que le pays ait pris le problème de la pollution à bras le corps : il y a des pancartes très visibles, autour de plantations récentes au bord des voies d’accès à la ville, qui engagent le citoyen à « planter un arbre, un au moins ». Mais ces jeunes pousses ne paraissent pas se sentir très bien…
Le guide nous a dit d’emblée, en venant de l’aéroport, que par exemple les petits véhicules très polluants (rickshaws à 3 roues…) avaient été sommés de passer de l’essence au gaz, que la pollution en avait été fortement réduite, et que la ville de Delhi était l’une des 10 villes les plus « vertes » et moins polluées d’Asie.

Cependant que dire de ces embouteillages monstres ? Il faut 2h pour rejoindre la ville. Encore beaucoup de travail, le métro qui s’étend sera peut-être l’une des solutions.

Agra et Taj Mahal

Le programme est assez clair : 3h 30 minimum de bus jusqu’à Agra (à 170km de Delhi, mais il faut sortir de Delhi, et heureusement qu’il y a une autoroute récente…). Voyage dans un petit car, genre voyage Salaün.
Agra est bien différente de Delhi, beaucoup moins aseptisé, propre, organisée. Du bruit, des marchés, des étals, et puis des vaches, des zébus qui se baladent dans la rue, et tout à coup, 2 hommes nus, entourés d’une cohorte d’hommes et de femmes : ce sont des prosélytes d’une branche de l’hindouisme (leur Dieu les a créés ainsi, ils doivent vivre sans vêtements. Ce n’est pas facile partout dans le monde, sans doute !).

On sort les appareil, photo. C’est réussi, mais le zoom ne fait pas tout. Et déception chez mes voisines,il n’y a ps de yéti non plus en Inde!P1080551
Pour rejoindre le Taj Mahal, nous sommes invités à monter dans des bus électriques. Le but est de ne pas polluer le site. Intéressant, mais il y a du boulot! (voir article sur la pollution)
Le site est impressionnant, qui dégage une impression de pureté, de sérénité : symétrie parfaite des bâtiments, des jardins, parois blanches et lisses ponctuées de délicats ornements incrustés dans le marbre (fleurs etc.). Toutes ces incrustations sont en pierre semi-précieuses.P1080506
C’est beau, cet ouvrage construit par le 5ème empereur moghol Shâh Jahân, nous sommes loin des fresques et ornements des palais européens.
Puis restau à Agra, dans un truc à touristes, malgré notre résistance (on voulait des samoussas ou parathas, mais difficile il est vrai de trouver place pour 15 dans un « bistro » local dans la rue…).agra
Puis le fort d’Agra, en grès rouge. Visite intéressante aussi.. Et l’on conclut par 4h 30 de bus jusqu’à l’hôtel (embouteillages obligent !)
Comme il est tard, nous réglons nos dettes à notre guide : 2 nuits d’hôtel + bus + guide + chauffeur + un repas+ entrées sur les sites = 150€. Et nous nous mettons en quête d’un restau, comme il n’y a quasiment pas d’alternative dans le voisinage, ce sera le même que la veille ! C’est un bon choix…

Demain, grasse matinée, nous quittons l’hôtel à 9h 30.

Dehli, old and new

Delhi est une ville moderne, le guide qui nous a pris en charge à l’aéroport nous dira qu’elle est l’une des grandes villes les plus propres d’Asie.Effectivement, l’autoroute passe entre de hauts murs, qui protègent une zone boisée immense qui aide à dépolluer l’atmosphère. On verra que ce n’est pas si simple (voir article sur la pollution).
Après 1h 30 de route, et premiers embouteillages, débarquement à l’hôtel, installation, puis nous reprenons le bus pour une visite de Delhi. Nous commençons par traverser la ville administrative, très moderne et aérée, de larges avenues.IMG_2949 IMG_2963 IMG_2974 IMG_2977

Passage devant le siège du gouvernement, le parlement, la résidence du premier ministre (M. Modi). On circule très bien, pourtant c’est une drôle d’impression d’être véhiculé ainsi dans une cage de métal et de verre. Pas grand monde pour nous observer dans cette partie de la ville, une belle vitrine.
Direction la vieille ville, le Old Delhi. Le guide nous conseille de laisser papiers, documents, sacs etc. dans le bus, et de bien prendre garde aux appareils photo, mobiles… Dès la descente du bus, c’est un autre monde de bruits, de cris, de foule grouillante (que font-ils tous là??, il y a ici au moins 5 millions des 25 M d’habitants que compte Delhi!), nous peinons à nous frayer un chemin entre les chalands, les rickshaws à moteur ou à pédales, motos, vélos, charrettes surchargées, dans des ruelles étroites (rue des bijouteries, puis des merceries-paillettes, puis rue des épices, des opticiens (j’avais apporté une paire de lunettes et la prescription pour poser de nouveaux verres, « in one hour » annonce l’affiche, mais nous n’avons pas « one hour »).

Tout ceci dans des échoppes minuscules, 5m de long pour 1 à 3m pour la « devanture » ou l’étal.
Où est passé le guide?? Ouf, il nous attend tous les 200m environ, heureusement : ici impossible d’appeler pour retrouver une partie de la bande!
Nous achetons quelques épices, Zouzou voulait des galons de couleur, de la feutrine, trop tard, nous sommes déjà passés.
Il est temps de repartir: pour quitter cette foule bruyante, le guide décide de prendre une bande de rickshaws (à pédales).

Nous montons par 2 sur le siège arrière de nos montures. C’est parti pour un quart d’heure de folie. Notre pilote se dresse sur ses pédales, et lance des cris pour se faire un passage entre charrettes, piétons, voitures etc dans un vacarme indescriptible. Délirant!
rickshaws par alain-gourret

Cette vidéo a été réalisée par Andrée, et vous pouvez aussi la voir (en plus grand) ici :
http://www.dailymotion.com/video/x2aow4c_rickshaws_travel (et ainsi modifier les paramètres pour un visionnage de meilleure qualité : à droite en bas, plein écran ou icône grand lecteur, ou juste à côté sur la gauche modification des paramètres. Bonne lecture!)

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La soirée se terminera dans un restaurant proche de l’hôtel (conseillé par notre guide). Guy réussit à éteindre la TV, puis un groupe s’installe sur une petite estrade : c’est un concert (chanson indienne langoureuse) en semi-playback : un chanteur, un tambourin, puis une chanteuse et 2 autres musiciens. Pourquoi pas, même si c’est un peu fort. On applaudit.
C’est bon, très bon même, cependant certains manquent un peu d’appétit ce soir (pas Guy et Claude, qui se régalent!).

Nous rentrons assez tôt, long déplacement en bus demain jusqu’à Agra et le Taj Mahal

Retour à Katmandou, anniversaire de Karin

Samedi 15 novembre

Par Guy et Alain

Repas plus occidental le samedi soir (le samedi est férié mais on travaille quand même dans les champs et ailleurs) : au menu, cocktail, puis viande et poisson pour la plupart, et vin rouge australien.
Nous nous étonnons à l’hôtel d’avoir des toilettes + douche privatives, des bouteilles d’eau dans la chambre (les petites d’un demi-litre qui étaient à 300 roupies -3€- à 4000m), et pour certains une suite équivalent à 4 ou 5 chambres en lodge).
Dimanche matin, petit déjeuner bancal, café ou thé très longs à obtenir, pourtant ça n’a pas l’air de s’énerver beaucoup; ça finit par arriver… avec le sourire.
Un minibus, un guide, nous voilà partis pour une journée « touristes ».
Un grand stupa, l’un des 3 plus grands du Népal, vénéré par les bouddhistes, particulièrement des Tibétains qui se sont établis dans ce quartier après avoir fui l’invasion de leur pays par la Chine, qui n’est qu’à 150 km de Kathmandou.
On a apprécié la visite du temple, et particulièrement le moment où tous les moines ont entonné ce chant lancinant, les voix plus fluettes des novices se mêlant à elles plus graves des lamas.

Cette vidéo a été réalisée par Jacqueline, et est publiée, vous pouvez aussi la voir (en plus grand) ici : http://www.dailymotion.com/video/x2aou2k_temple01_travel et ainsi modifier les paramètres pour un visionnage de meilleure qualité : à droite en bas, plein écran ou icône grand lecteur, ou juste à côté sur la gauche modification des paramètres. Bonne lecture!

Plus tard, à Pashupatinath, le plus joli temple hindou du Népal, nous avons assisté à la crémation de plusieurs corps et aux rituels qui accompagnent la cérémonie, qui se termine par le jet des cendres dans le fleuve : purification par le feu et l’air, puis par l’eau et la terre dans la rivière Bagmati. IMGP9096

Seule l’âme demeure.
On peut voir aussi des Sadus de service, qui nous semblent plutôt enracinés sur le site, à l’image des banians qui dominent la colline. Il faut dire qu’ils réclament 100 roupies par photo (1$). Quel métier!sadus
Nouvelle étape : Bakhtapur, le palais royal, le Nyatapola, le plus haut temple pagode du Népal, et ses 5 toits. La plupart ont été détruits par les musulmans au XIVème siècle, reconstruits par le roi Malla, puis à nouveau endommagés par le tremblement de terre, très violent (8,4) en 1934.

Un gigantesque effort financier de l’Allemagne, piloté par l’Unesco, a permis une reconstruction quasi totale de la ville. Guy l’a vue avant sa reconstruction, quand elle était encore à la campagne, et recouverte de végétation. Il cherche les diapos, ce sera publié dès que..
Le guide n’est pas top*, et nous n’avons pas vraiment pu tous apprécier ce site magnifique
*jeu de mots! Nepatop est la marque qui s’affiche sur les réversoirs de toit, très visibles…

Temps libre de 17h à 19h, pour le repos ou le « magasinage », très tentant à Thamel.
Nous avons rendez-vous ensuite avec Ashok, le patron de Hidden Changrila, pour aller dîner. Karin fête ses ?4ans, et nous paye l’apéro, dans le restaurant Bouthanais où nous a conduit Ashok : « bouthanais= very very spicy » , selon Zouzou.karinanniv02
Le cadeau de Karin: une étole achetée à Langtang, et une carte postale figurant les sommets … et le Karin’s point, que survole un hélicoptère , allusion à ce moment de panique dans la neige avant Gosaingkund . carteKarinspoint02Nous pourrons vérifier au moi de mai s’il est bien encadré dans son appartement.
Un cadeau somptueux : Ashok a payé l’addition pour tout le groupe, pour nous accompagner il a de plus rompu le rite du deuil de son père, qu’il a entamé au début de l’année.

Zen attitude des Népalais, en ville

Je voudrais partager mon ressenti par rapport à la « zen attitude » des Népalais en ville
Déjà, lors du trek, j’avais remarqué que pas une fois nos guides ou porteurs n’avaient haussé le ton. Une fois redecendus de la montagne, et quand nous avons circulé dans le flot de camions, voitures, motos, cyclos, vélos, piétons … eh bien, pas plus de stress ni d’enguelulades entre les conducteurs en tous genres, tout se passe à coups de sourires, beaucoup de klaxons et d’appels de phare, mais jamais de « gros c… », « espèce d’enc… ».
Et je vous laisse imaginer ce que nous, Français, pourrions dire si on nous « coupe la priorité ».
Bref, c’est incroyablement reposant de se faire conduire dans cette énorme circulation grouillante, même si, avec nos réflexes, nous avons poussé de grands cris de peur, mais toujours avec un ouf de soulagement ensuite et un grand sourire de notre chauffeur.
MoniqueKmoniqueK