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été indien et cartes postales

Air India nous a accompagné jusqu’à aujourd’hui : en attendant le vol de retour, nous avions passé près d’une heure à différents guichets de l’aéroport. Andrée avait laissé tomber une paire de lunettes de soleil (correctrices), entre les fauteuils. Nous voulions savoir si l’objet n’avait pas été retrouvé.

L’un de nos interlocuteurs avait semblé prendre notre cas en considération, puis s’était mis à téléphoner, de nombreuses fois, à l’aide de plusieurs combinés. Il était assisté de deux dames, qui s’ennuyaient un peu devant leurs écrans. Nous pensions qu’il nous avait oubliés, mais après 20 mn, il a raccroché, a appelé un de ses jeunes collègues. Celui-ci nous a expliqué la démarche pour récupérer les lunettes bloquées en douane,en griffonnant des adresses sur un bout de papier.

Quelques échanges de mail et quelques semaines plus tard, le colis vient d’arriver. Bravo!

Il faudrait maintenant un été très indien, ou attendre le mois d’avril pour remettre les lunettes de soleil, ou un voyage -pas prévu- au soleil.

Nous avions lu sur les guides que les cartes postales envoyées du Népal n’arrivaient pas à destination. Eh bien, ça n’est pas -ou plus- exact, puisque les destinataires des nôtres les ont reçues.

 

ça penche toujours du mauvais côté

Syabru: la fin de notre beau trek. Un petit café et, hop!
Le bus nous attend pour 190 km de cauchemar. Je le sais puisque nous l’avons déjà fait dans l’autre sens.
Et c’est parti! Virage, re-virage et que je te double dans les virages et que je klaxonne pour prévenir que j’arrive , comme si celui qui est de l’autre côté du virage pouvait entendre. Bref!
Tout cela se fait dans un calme et un fair-play que nous devrions leur envier.
Cahin-caha, nous arrivons à l’éboulement (un pan de la montagne qui s’est écroulé). Il semble qu’après que les roches et cailloux aient été dégagés, la route ait été réparée.Moi, j’ai l’impression qu’une bombe a fait des trous partout.camion-routedef
Bien entendu, les trous sont souvent du côté du vide.
A chaque cahot, le bus penche du mauvais côté et je me mets littéralement en rappel! Karin est tétanisée de peur; elle s’accroche à Zouzou d’un côté et à Gilles de l’autre.Elle est blême. Chantal conseille de lui donner une bouffée de « Fleurs de Bach » qui devrait la calmer. Gilles lui en refile 4 doses: effet immédiat. Karin file dormir au fond du bus.
Je ne vaux pas mieux: avoir fait tout ce trek pour finir au fond d’un ravin…
Au fil de ces réflexions et sentiments, je me rends compte qu’on arrive dans les faubourgs de Kathmandou. Je commence à respirer…., mais pas pour longtemps! En effet, il y a un camion en face: je klaxonne et double quand même…, le camion freine…, celui qu’on dépasse aussi….. Merci, au revoir et au prochain! Qui ne tarde pas à arriver car c’est la route principale et la circulation est aussi dense que sur le périph. Accrochée au siège devant moi, je freine désespérément…, je transpire…. Rien n’y fait.

Le bus fou continue sa route inexorablement parmi les camions, les bus, les vaches, les chiens, les gens, les triporteurs, les rickshaws, les vélos, les motos, dans un brouhaha de sons de klaxons en tout genre.
Et, mais oui, c’est l’hôtel! Et nous sommes vivants!

Saine et sauve!

Saine et sauve!

Même plus peur!
Monique

Migration népalaise

Dans l’aéroport de Katmandou, nous attendons l’embarquement.

Une longue file de jeunes Népalais embarquent sur Emirates, ils partent sur les chantiers dans les pays arabes. Un policier les prend d’ailleurs en charge et les guide dans ce qui représente surement leurs premiers pas dans un aéroport international.migration

Ils tiennent serré sous leur bras ou dans les mains leur dossier de départ, fourni par Mithra Overseas Company, sans doute le « marchand d’esclaves » moderne qui les pilote.

Ils quittent leur pays pour 3 ans minimum, Ashok nous a expliqué qu’ils étaient très nombreux à partir tous les ans, et que cela provoquait une désertification rurale : effectivement, le village authentique que nous avons visité nous a semblé surtout habité par des anciens. C’est assez émouvant, ils ont le visage fermé, certains ne reviendront sans doute pas.

DE Katmandou au Langtang

Pour les anciens qui n’ont pas leur billet, je dois dire que malheureusement, ce n’est généralement pas le cas, les excès d’altitude ainsi que les excès de certaines boissons ne risquent pas d’améliorer l’état général.
Aujourd’hui, huit heures de bus dans les hautes collines. Virages, pentes de vertige, crevaison, on entendra quelques cris d’effroi au croisement des files de camions.

Réparation dans la bonne humeur!

Réparation dans la bonne humeur!

La première partie de la route est encombrée d’une file discontinue de véhicules reliant Kathmandu à la frontière indienne. Véritable cordon ombilical de l’économie népalaise, c’est la seule route permettant l’approvisionnement de la capitale.
A Trisuli Bazaar, nous quittons le trafic infernal et remontons la rivière Trisuli. Nous pénètrons dans un univers de montagnes aux pentes très raides où la route taille son chemin dément.

Kathmandu, on y est

Le transit à Delhi s’est bien passé, bien que nous ayons du nous séparer : bagages à récupérer pour certains, enregistrement pour d’autres, et parcours direct pour les veinards.

Près de 2 heures de retard au total : attente au décollage et 3 petits tours en attente à 4000m avant d’atterrir, ce qui nous a permis d’admirer le Gange et les sommets se détachant à notre gauche.

Prise en charge très efficace et sympa, de l’aéroport à l’hôtel, par l’équipe d’Ashok, que nous avons retrouvé lui-même à l’Hôtel Holy Himalaya. Surtout Guy qui ne l’avait pas revu depuis de nombreuses années. Nous avons même eu le droit aux colliers de fleurs.

Manquent Chantal et Gilles

Manquent Chantal et Gilles

 

 

 

 

 

 

 

Découverte de la bière locale

Découverte de la bière locale

au sujet des visas

bonjour à tous!

j’ai adressé ma demande de visa en ligne.
par contre je vois que l’adresse de l hotel n’est pas la même que celle d’Alain.
j’ai cherché sur google et ça donne:

hotel singh sons
block 44q beadonpura katol bagh
new delhi dl
110005 india.
tel 9198109016172

dite moi si c ok!  dois je donner les 87 euros avec le dossier? ou plus tard?
Monique K.