Archives de la catégorie ‘Voyage’

3 jours de Kalaw à Inle, retour

samedi, 5 avril 2014

Un des meilleurs moments de notre voyage : la randonnée de Kalaw à Niaungswhe (Lac Inle), au centre du Myanmar.

L’un de nos coéquipiers, Gavin, a réalisé un montage vidéo de quelques minutes, c’est très plaisant!

Et ça nous fait rêver encore….

Merci, merci Gavin! (nous mettrons aussi nos photos en ligne, après tri…)

Cette vidéo est publiée par Gavin sur Youtube, vous pouvez aussi la voir ici :

http://www.youtube.com/watch?v=vLRfj2YHQnQ&feature=youtu.be

et ainsi modifier les paramètres pour un visionnage de meilleure qualité : à droite en bas, plein écran ou icône grand lecteur, ou juste à côté sur la gauche modification des paramètres. Bonne lecture!

 

Finies les vacances

jeudi, 27 mars 2014

Bouh! Les dix semaines de vacances s’achèvent !
En préparant mon sac à dos pour le retour vers des cieux gris clair ou gris foncé, je me suis décidée à jeter certains accessoires qui ont aussi fait le séjour au Bénin l’an passé.: mes sandales, une tunique totalement délavée, des chaussettes rougies par la terre du sud et impossibles à blanchir….

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J’ai aussi replié les cartes de Lifou et de la Nouvelle Calédonie, mais je les ramène avec moi pour mieux suivre les prochaines sorties festives de Sami et José.
Quant à ma besace, elle aussi a fait son temps et sera remisée, à notre retour at home.

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SNIF!
Mais cette expérience inédite de longues vacances sera à renouveler, c’est sûr ! A moi de m’organiser en conséquence pour que ça soit compatible avec mes obligations professionnelles!!!

Nous avons franchi la barrière...

Nous avons franchi la barrière…

Vive la vie??

mercredi, 26 mars 2014

Un sentiment de vie cool, de proximité avec la nature et de liberté. Il résulte peut-être du fait qu’on se sent « moins fliqué » ici, comme s’il y avait moins d’interdits et en tous cas moins de contrôle. Comme si les grands espaces, la nature luxuriante et généreuse permettaient à chacun de trouver place.

Comme si les bonjours, saluts et sourires, y compris entre automobilistes, d’un bout à l’autre de l’île étaient la preuve d’une grande convivialité. Comme si le soleil, la douce température, la beauté des sites dont plusieurs sont classés au patrimoine de l’UNESCO offraient un cadre de vie qui ne laisse pas de place au stress.

Avant d’y débarquer, nous savions que la vie en Nouvelle Calédonie était très chère. Ayant vécu 3 ans en Polynésie, nous pensions avoir parfaitement conscience de ce que cela pouvait représenter.

Pas trop de stress...

Pas trop de stress…

Il n’empêche que chaque jour on se dit: « Qu’est-ce que c’est cher! » On a l’impression que les billets de 10 000FCP (= 80€) s’envolent, sans que nous fassions du tourisme de luxe; nous avons en effet passé 4 nuits au camping avec repas préparé au feu de bois, 4 autres nuits en gîte dans une case et le reste à l’appart’ des garçons.
Pourtant, 15 jours ici = 2 mois en Asie, en termes de coût.
Chaque jour, on se demande comment toute la population locale a les moyens de vivre là!

Sam et Stéphanie, à Lifou

Sam et Stéphanie, à Lifou

Sami et José se sont fait un réseau de potes qui sont en très grande majorité des Métropolitains comme eux et qui ne s’imaginent pas trop rentrer en Métropole. Ils ont tous le sentiment de vivre mieux ici, même si le coût de la vie est très élevé.
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Ici, ils s’offrent très régulièrement des week ends sur les îlots, en bord de mer ou de rivière; ce qui leur serait impossible en France.

Le bois pour le feu, pas vraiment une corvée...

Le bois pour le feu, pas vraiment une corvée…

La beauté et la variété des sites, la nature préservée et l’absence de pollution, le camping et la possibilité de faire des feux de bois partout, la vie en short et T shirt…… autant de raisons qu’ils évoquent pour dire qu’ils se sentent bien ici.

C'était comment déjà la vie avant?

C’était comment déjà la vie avant?

Il est vrai que les photos et vidéos que Sami et José nous envoyaient et ce qu’on a vu ici font rêver et penser aux pubs fraîches, joyeuses et dynamiques d’Hollywood chewing gum!

Le paradis n’existe pas. Quelques nuages obscurcissent tout de même la belle image.

      Les cambriolages des maisons, y compris en journée quand les habitants sont là.

 

      Une potentielle violence chez les jeunes mélanésiens sous emprise d’alcool, les soirs de fête et des menaces proférées aux Zoreilles; il y a des restes de l’histoire et des méfaits coloniaux qui représentent manifestement des plaies mal cicatrisées.

 

      Un taux d’accidentologie très élevé, dû aussi à l’alcool au volant semble-t-il.

 

    Une hygiène de vie et une alimentation qui posent des problèmes sanitaires; un nombre important de Mélanésiens sont en surpoids.

Nouméa, blanche ou pas?

mercredi, 26 mars 2014

Nouméa est appelée Nouméa la Blanche. C’est une ville qui ressemble à celles du sud de la France, avec ses longues promenades qui longent les plages, avec ses marinas qui se succèdent, avec ses hôtels, restaus et bars branchés ou pour touristes.
Les rues du centre ville sont animées comme celles d’une ville moyenne; ce n’est pas la foule; il y a plein de petits commerces et de jolies boutiques.
Mes sandales de rando menaçaient très sérieusement de rendre l’âme et me faisaient un peu honte ici! Nous avons donc entrepris de les remplacer samedi après-midi.

Elles resteront de ce côté de la planète...

Elles resteront de ce côté de la planète…

Impossible de trouver des sandales de marche avec velcro. Par contre, les commerçantes des 6 ou 7 boutiques où nous sommes entrés ont été très accueillantes et sympathiques; elles m’ont toutes orientées vers tel ou tel magasin concurrent qui aurait peut-être chaussure à mon pied!
Il a un peu plu sur Nouméa ce samedi après-midi et nous marchions tous les deux sous la pluie alors que la plupart des autres passants s’abritaient sous les auvents des magasins. C’était drôle de voir comment ils semblaient tous frigorifiés!
Nous avons déniché un petit bistrot, entre le quartier chinois et la gare de bus. Il nous a semblé ensuite que nous nous étions glissés derrière un client, car nous avons vu que le loquet de la porte était débloqué à chaque nouvelle entrée. Accueil chaleureux, des voisins, de la patronne aussi. Nous n’avons pas tout compris, car une femme est venue nous saluer lorsque nous buvions notre bière. Les clients, tous Mélanésiens, achètent la pression au litre, et se partagent la chope…

Calédonie et tourisme

mardi, 25 mars 2014

Hier c’était journée d’élections municipales, pas de manifestations particulières.
Les budgets des municipalités et provinces semblent assez conséquents au vu des bâtiments publics et infrastructures collectives.

Massif minier dans le sud; de grands parcs pour le repeuplement.

Massif minier dans le sud; de grands parcs pour le repeuplement (plantes, animaux)

La très faible densité de population, et l’habitat souvent clairsemé nous ont étonnés dès les premiers jours. Les grands élevages, et les communautés tribales exploitant leurs terres peuvent l’expliquer, ainsi que l’importance de Nouméa comme « capitale » au sud.

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Les collines du centre de l’île : pas grand monde à l’horizon!

L’occupation de l’espace est très differente selon les régions et populations : il y a 245000 personnes sur le territoire, dont près de 230000 sur la grande terre. Mais aussi 185000 en province sud contre 45000 au nord. Et comme le grand Nouméa, au sud, représente 165000 personnes (67% du tout), on comprend le déséquilibre !
Le sud a longtemps concentré l’administration, les richesses, les projets économiques. Et les habitants, particulièrement les européens.
Les Mélanésiens (on dit les « Mélas ») ou Kanaks c’est 40% du total, et la grande majorité vit en Province nord ou dans les îles, mais aussi dans le sud. Il y a 30% d’Européens ou Zoreilles pour 5% de Calédoniens (ou Caldoches, descendants des colons, bagnards etc.). Et les Wallisiens et Futuniens (9% quand même!), Asiatiques, Africains du Nord et autres immigrés.

Tribus Mélanésiennes et Calédoniens occupent souvent ces grands espaces :

Le village de Yaté, c'est à droite, au fond...

Le village de Yaté, c’est à droite, au fond…


Fleurs et fruitiers au bord de la route indiquent la présence d’une tribu, les habitations traditionnelles ou non étant cachées dans la végétation, au sein d’une communauté.
De grandes étendues de pâturages, ce sont des Calédoniens, on peut voir des troupeaux de boeufs, des champs, des machines autour de ranchs solitaires ou en petits groupes.

C’est souvent étonnant de découvrir quelques maisons après des kilomètres de zones inhabitées.

Village et tribu de Touaourou : la mission, le terrain de sports et l'école. A gauche se trouvent le marché... et le lagon

Village et tribu de Touaourou : la mission, le terrain de sports et l’école. A gauche se trouvent le marché… et le lagon

Le village proprement dit se réduit parfois aux bâtiments officiels, à la salle de sport ou la médiathèque, l’école, la place du marché, le terrain de foot, 4 ou 5 maisons et puis c’est tout.
Le reste disparait dans la végétation.
Nouméa, ce sont des banlieues bien rangées et qui paraissent plutôt cossues, plusieurs collines d’habitations basses, et un front de mer marinas-hotels-restaus.
Ses habitants se retrouvent le week-end pour faire la fête sur les îlots, se balader et loger dans les campings et bungalows assez nombreux en montagne ou bord de mer.

barbecue à Yaté

Toujours des coins-cuisine, ici au camping. Prévoir allumettes et pain, il n’y a personne…

Il y a des tas d’activités possibles sur le Territoire, beaucoup d’aménagements récents et de qualité : un immense club med sans animateurs? Mais peu de tourisme haut de gamme (quelques resorts dans la brousse, ou des hôtels sur le front de mer). L’hébergement se fait « en tribu », dans des bungalows, cases ou en camping. Il faudra de même rechercher une table d’hôtes pour se restaurer, si l’hébergeur ne le propose pas. La réservation est souvent nécessaire.

Alimentation, table d'hôtes bien cachée!

Alimentation, table d’hôtes bien cachée!

Un mode de tourisme agréable, pour ceux qui ne recherchent pas trop de confort, ni de promiscuité : on est parfois seul dans un camping, au bout du monde, sans même la présence du propriétaire.

Le coût élevé de la vie en général, et celui du voyage en particulier, les transports difficiles si l’on n’a pas de véhicule limitent aussi le nombre de visiteurs!

Les grottes de Lifou

vendredi, 21 mars 2014

C’est une des curiosités de ces îles:  la Calédonie et ses archipels étaient auparavant rattachées au « continent australo-antarctique » (Gondwana), la fracture de cette plaque a provoqué des transformations diverses. Lors des baisses de niveau des eaux, les roches calcaires, plus fragiles, se sont creusées, et le sous-sol cache de nombreuses grottes.
Celles-ci sont nécessairement sur le territoire d’une des 37 tribus de l’île, la(le) propriétaire du terrain a ainsi organisé la visite de « sa grotte ». Nous  avons aussi appris que la Province des îles s’associe à la Nouvelle Zélande pour leur offrir un an de stage dans ce pays: apprentissage de la langue et d’un métier, sur projet.
La grotte du Diable, à ciel ouvert, ne nous a pas laissé un grand souvenir.
Puis, nous avons contacté Noël, dans le sud-ouest de l’île pour la visite d’une grotte souterraine, nommée les joyaux de Luengoni. La plage sur laquelle donne la maison de Noël porte le même nom et vaut à elle seule le détour : LA PLAGE, le sable fin, les nuances de bleu, les branches des arbres qui viennent frôler le sol…

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Et même une énorme tortue qui est venue à 20 m du rivage !

Vous comprenez pourquoi la tortue est partie!

Départ pour la grotte : un quart d’heure pour monter une colline, quelques photos sur un promontoire, puis nous descendons une dizaine de mètres dans le noir en nous éclairant à l’aide des torches que nous a données le guide.

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Et là, une étendue d’eau, sur 30m de long environ, elle paraît noire, mais est en fait claire, transparente … Et froide!
Dessous, à plusieurs mètres, des coraux, des stalagmites de toutes sortes, des roches aux reflets bleus (ça, je n’ai pas très bien vu, sous l’eau sans correction ce n’est pas terrible…). Assez impressionnant tout de même!

Sur la route du retour, Sam a téléphoné pour réserver une autre visite de grottes, pour notre dernier jour à Lifou. Rendez-vous à 8h 30 chez Jeanne à Wedrumel, dans le sud de L’île. Elle vient de construire 2 cases pour hébergement, le site est très sympa, beaucoup d’arbres et de fruits.

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Un quart d’heure de piste, un autre de marche dans la forêt, et voilà les apprentis spéléo en action. Nous avons beaucoup apprécié, l’ambiance dans ces salles totalement obscures, à 30 m sous le sol : les 3mn sans bruit, sans lampe au fond d’un couloir, c’est particulier!P1060518_1

Nous avons crapahuté sous les stalagmites pendant 2h, sans voir le temps passer. Un bon décrassage au retour, car la poussière noire nous collait sur les bras et jambes..

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Et un excellent repas qu’avait préparé Jeanne (on avait réservé le tout, c’est parfois difficile de trouver pitance dans les tribus, si l’on ne sait pas où s’adresser…) : la salade de brèdes, le poulet et la tarte maison, ça nous allait très bien aussi, un excellent souvenir!

Avant de reprendre l’avion, la petite plage de Peng, à l’est, ça vaut aussi le détour.

 

Lifou

lundi, 17 mars 2014

Première journée à Lifou : l’organisation est au point, puisque l’on récupère le véhicule à l’aéroport, pour nous rendre à Lilorêve. Hébergement dit « en tribu » (Pascal nous dit que c’est la tribu des Ewë, « qui va lentement va surement » en Drehu-Lifou ici-), Ce n’est pas un « homestay », ou chambre d’hôte, car nous sommes logés tous les 4 dans un gîte, une case ronde, semblable à celles que l’on voit dans les villages.case

Les garçons ont organisé tout ça à bon prix, par une connaissance travaillant dans une agence de voyages.
Nous sommes au nord ouest de l’île, à Xenepehe. Lifou, c’est aussi grand que la Martinique, mais c’est bien moins peuplé : 8300 habitants, au survol on ne voit que quelques petites taches blanches ou de couleur dans le vert de la végétation.
La baie est envahie par des Australiens qui sortent par fournées d’un énorme bateau de croisière qui fait du surplace à une cinquantaine de mètres de la plage.

Sam seul devant les envahisseurs!

Sam seul devant les envahisseurs!



Les « Poken » sont plutôt volumineux, parlent fort, boivent pas mal de bière… et effraient les tortues, nous dit la dame qui loue palmes, masques et tubas (P.M.T. pour ceux qui n’ont pas lu les pages précédentes). Quelques stands d’artisanat, de fruits ou gâteaux pour ces nombreux touristes, qui repartent ce soir vers une autre île des Loyauté, Ouvéa sans doute.

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On se repose quand même…
Nous préférons leur laisser la place et aller voir les falaises à Jokin, à quelques kilomètres au nord.P1060163_1

Une bande de dauphins en profite pour passer et repasser devant nous. C’est calme et tranquille, nous avons réservé le repas à l’hébergement.

Calédonie campings

samedi, 15 mars 2014

Arrivée le soir à 18h, par Air Calin (très souriants les stewards et hôtesse, ça va bien avec le nom de la compagnie!).
Sam nous accueille, avec colliers de fleurs et il y a un petit groupe de musique traditionnelle à la sortie : nous sommes bien en Nouvelle Calédonie. arrivee-colliers
Un passage à l’hôpital, avant d’aller à la coloc: José travaille cette nuit.

Il a qd même le sourire!

Il a qd même le sourire!


Nous décidons de partir dès le lendemain, à son retour, pour 3 jours, 2 nuits de camping, tous les 4.
Nos guides nous montrent la baie des tortues, et ses pins colonnaires (emblème végétal de la Nouvelle Calédonie) : il est planté autour de la case du chef, et représente puissance et virilité. On y taille aussi les pirogues.P1060016_1
Première nuit sur la côte ouest, dans la province sud. Le camping est au bord de l’eau, de grands espaces séparés par des arbres, des banians énormes par exemple.
La mer, le lagon... et le vent sont à 20m..

La mer, le lagon… et le vent sont à 20m..


Petit restau et commerce à l’accueil, location de planches etc. Nous sommes à Poe, près de Bourail, terre de cow-boys : les plaines et vallons de bord de mer sont le domaine des boeufs. Beaucoup de Calédoniens (nom donné aux Caldoches, descendants des colons ou bagnards libérés). Un endroit agréable et soigné.
Au matin, retour sur nos pas, puis nous partons vers la gauche pour prendre la route traversière : une route sinueuse, au milieu de collines recouvertes d’une végétation luxuriante. A mi-chemin, nous passons dans la province Nord (où vit la majorité des tribus kanaks).
La deuxième nuit, ce sera en bord de rivière, le camping des cascades ou du Haut-Gélima, chez Marcel nous dit Sam. Ils viennent de le découvrir, et ça le mérite vraiment!
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Il n’y a personne, sinon la chienne qui attend que l’on prépare le barbecue. On s’installe au-dessus de la rivière, baignade, balade entre des arbres fruitiers jusqu’à la cascade plus haut, re-baignade.cascade
Un coup de fil à Marcel, qui est sans doute à Nouméa, pour prévenir et demander comment ouvrir les sanitaires : pas de souci, Marcel nous rappellera pour voir si tout se passe bien. Les emplacements sont enfouis dans la verdure, les arbres fruitiers. Quelques rochers, des buissons ou une dénivellation symbolisent les séparations, l’accueil est une petite cabane. Une autre idée du camping… P1060099_1
Nous laisserons l’argent dans une boîte avant de partir.
Nous sommes à Canala, le camping est sur le territoire de la Tribu de Haut-Gélima.
Le contraste est déjà frappant entre ces deux campings, les deux provinces et côtes – celle de l’est est plus escarpée, les collines tombent vers la mer-, les aménagements dans les villages etc.
Demain dimanche, départ à Lifou (les îles Loyauté), pour 5 jours.

Contrastes

mercredi, 12 mars 2014

Sydney : Transition de quelques heures, des pays d’Asie du sud-est et d’Indonésie vers la Nouvelle Calédonie.
Nous reviennent les questionnements utilitaires pendant nos déplacements:

    Où pourraient être les toilettes dans ce restau-bar -autre appellation au choix : warung, gargotte, …- dans lequel nous rentrons?
    Existe-il ce petit coin là ? Et comment demander si on ne le devine pas?
    Dans quel état sera-t-il?
    Et ici, ce large couloir brillamment éclairé, conduit-il au bureau du patron? Au bout, c’est plus vaste qu’un restau à Bira! Et non, ce sont les toilettes de l’aéroport de Sydney….
    C’est vraiment 25$ la barquette de fruits et les 2 thés? Et 14$ Le bock de bière ? Le budget de la journée + nuit dans les pays précédents.

Si un Martien ou E.T. quelconque était confronté à l’utilisation de nos toilettes modernes, et plus particulièrement à l’obtention d’un filet d’eau pour se laver les mains, s’il en a, il considèrerait cette épreuve comme :

    La preuve de la sophistication des pratiques sociales des hommes?
    Un test d’intelligence qui lui est imposé régulièrement?
    Le respect de pratiques tribales oubliées?
    Une des meilleures façons de lui faire perdre son temps et le mettre en rage?

Plus sérieusement, au moment de poser nos sandales en Nouvelle Calédonie, nous sentons bien que le contraste sera violent, et que nous serons sans nul doute déstabilisés! Nous avons lu dans l’avion un document « témoignages et documents », publié au début des années 2000: histoire du Caillou, bagne réservé aux criminels, aux communards etc., immigration contrainte de « voisins » hebridais, tahitiens et … indochinois pour le travail dans les mines, erreurs diverses des politiques et administrateurs, cicatrices des assassinats et/ou bavures etc.
Toutes ces communautés n’ont pas encore trouvé un terrain d’entente.

De l’autre côté du miroir, en Sulawesi

mardi, 11 mars 2014

Avant nos retrouvailles avec les Gourret, Hélène et moi avions séjourné à Bunaken, une île du nord-est de Sulawesi, réputée pour ses beaux fonds sous-marins.
Effectivement, en sortant du bungalow, et après avoir traversé la mangrove, nous devions nager 50 m environ pour arriver au récif de corail qui irradiait ses mille couleurs sur des structures les plus variées et inattendues : corail dur ou non, gorgones, éponges et j’en passe. Là-dedans, grouillaient des milliers de poissons de toutes espèces, certains de taille respectable. Il arrivait qu’un requin vienne pimenter l’atmosphère sur le tombant, de nombreuses tortues enchantaient les plongeurs ou adeptes de PMT (palmes, masque, tuba ) comme nous.

Poisson Lion

Un poisson lion, superbe!

Quittant cette île située au large de Manado, nous prenions un minibus pour Gorontano, port de départ pour l’archipel des Togian’s, à 12h de navigation vers le Sud.
Cet ensemble d’îles qui s’étend sur une centaine de km est peuplé de Bagios, des gitans de la mer qui se sont sédentarisés depuis peu dans des villages incertains sur pilotis, d’une grande rusticité et dépourvus de tout.

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La pêche est leur principale ressource; ils ont massacré en partie les récifs avoisinants à coups d’explosifs ou de cyanure qui sont des spécialités asiatiques pour pêcher sans trop se fatiguer. Il y a actuellement une prise de conscience mais les mauvaises habitudes sont vivaces. Ils capturent aussi des tortues et des requins qu’ils revendent aux Chinois qui en sont très friands.
Lors d’une visite, nous leur avons acheté 2 tortues ( 200 000 roupies, = environ 12€) que nous avons relâchées plus loin, à l’abri de leurs regards. Bon voyage les belles et gaffe aux humains!!!

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Ceci dit, c’est un peuple charmant et accueillant qui, par méconnaissance des conséquences à moyen ou long terme, s’est laissé aller à la solution de facilité.

Nous déplaçant en caboteur ou en pirogue à balancier, nous avons parcouru cette région magnifique faite de reliefs couverts de jungle, aux plages superbes, le tout dégageant une grande sérénité qui n’est pas encore trop entamée par le tourisme.

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Les fonds, sans être exceptionnels, offrent des plateaux coralliens et des tombants magnifiques, très peuplés par endroits par une grande variété d’espèces. Des dauphins nous accompagnent souvent lors de nos déplacements.

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Un mois plus tard, nous quittons Bomba, au Sud-ouest de l’archipel pour rejoindre, sur un vieux rafiot, Ampana, sur la grande île de Sulawesi. Nous retrouvons Andrée et Alain à Rantepao après 18h de car à travers les magnifiques montagnes du pays Toraja. Retour sur terre.

Actuellement, nous sommes dans la petite île de Luekang Loe, au large de Bira, au Sud-ouest de Sulawesi.
Nous y re-initions les Gourret aux joies du PMT qu’ils ont oubliées depuis leur séjour en Polynésie.OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Festival de coraux et de poissons, rencontres quotidiennes avec les tortues.

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Calme et sérénité DNS ce petit village de pêcheurs où seules 2 personnes parlent anglais. Nous sommes 6 touristes français, du quatrième au dixième étrangers accueillis dans la guest house depuis début 2014. Pas vraiment de quoi faire vivre toute la famille.

Ces deux mois complets de vacances au soleil nous ont permis de nous déconnecter de nos petits et gros problèmes. Nous nous félicitons de cet intermède qui nous a permis d’échapper aux affres météorologiques de notre chère Bretagne adorée, poil au nez. Dans une semaine, nous y serons, pour embrasser nos pitchounes.

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