Archives de la catégorie ‘transports’

organisation, transports, suite…

mercredi, 12 mars 2014

Avant de partir vers l’île de Luekang Loe, nous avions déjà eu des contacts pour effectuer le voyage retour vers Makassar: 5h de kijang, « charterisé » ou pas, + le taxi a 100000 au moins, jusqu’à l’aéroport. on nous avait parlé de 750000 pour le kijang charter. Sinon, la même somme divisée par 10 passagers possibles pour chaque place. A luekang Loe, nous avons appris que l’on pouvait acheter un billet « one class », c’est-à-dire une rangée pour nous et nos bagages.
Le conducteur du kijang m’a appelé 2 fois quand nous étions sur l’île, nous avons préféré attendre, au cas où nous trouverions d’autres passagers ou solutions.
Nous avons accepté une autre proposition par téléphone, direct vers aéroport, négociée par quelqu’un de la guesthouse. On avait l’impression d’assurer, les compagnies low-cost ayant tendance à retarder ou déplacer leurs vols.
Retour à Bira la veille du départ, prévu à 6h, vers Makassar. Nous reprenons un bungalow bord de plage et le propriétaire s’enquiert de notre moyen de transport.
Aïe! Quel pataquès ! Après plusieurs échanges par téléphone, rencontres -est-ce le syndicat des kijang qui est intervenu?-, notre avance a changé de mains, malgré nos protestations. Nous nous sommes retrouvés le lendemain dans le kijang prévu au départ, seul habilité à nous transporter apparemment (histoires de licence).
Il a prévu un taxi vers l’aéroport pour la suite, pour le même prix, et nous allons y arriver plus tôt que prevu, vers 11h!
de Bira à Makassar (ou l’inverse…)

image fournie par un autre site, on y voit les différents moyens de transport. Bira en E, Makassar en C.

Le long de la route, après la végétation assez réduite et peu productive de la pointe de Bira (sol pierreux, aride, peu de pluies), nous passons à des paysages plus luxuriants.
Après Jeneponto, de nombreux petits chevaux dans les champs, ils sont utilisés pour tous les transports, spécifiquement dans ces villages.
chevaux_1
Joli spectacle que ces chevaux dans les rues, autour des rizières. Et côté mer, une succession de marais salants.
marais_1
Quelques kms plus avant, sans réelle transition, ce sont les buffles qui ont repris leur place dans les rizières…
Après Bantaeng, l’habitat se resserre, plus beaucoup de cultures des 2 côtés de la route: l’Indonésie, c’est près de 300 millions d’habitants, Makassar est une métropole de plus d’1 million d’habitants, qui présente peu d’intérêt pour nous, nous a-t-on dit.

Casser des cailloux

mercredi, 12 mars 2014

Pendant quelques jours, nous avons pu observer le contenu de la journée de quelques membres d’une famille d’îliens. Le matin, nous avons vu le père passer devant notre GH, chaussé de bottes, vêtu d’une veste polaire et d’un chapeau; il portait un lourd marteau sur l’épaule et un seau à l’autre main. Il se dirigeait vers le fond de la plage. Plus tard, j’ai vu passer un garçon d’une dizaine d’année sur une modeste pirogue sans moteur, longeant la plage, dans la même direction que l’homme.

Passage à vide

Passage à vide


Plus tard encore, poussée par la mère de famille, cette pirogue est passée dans l’autre sens, chargée au maximum de cailloux. De nombreux aller-retours ont ainsi été effectués au cours de 3 journées; tantôt c’est le garçon qui poussait la pirogue dans l’eau et tantôt c’était la mère et cela semblait difficile.
On ne peut en mettre beaucoup plus!

On ne peut en mettre beaucoup plus!

Une fois, plutôt que de devoir écoper sans cesse, le garçon a préféré déposer quelques cailloux sur la plage pour délester quelque peu la pirogue qui était en surcharge. Il est revenu les chercher ensuite.

L’un des résidents de la GH leur a donné un coup de main. Avec sa masse, l’homme cassait de la roche qui s’était décrochée de la falaise lors d’une tempête. Il réduisait ce bloc rocheux en morceaux et sa femme et son fils les apportaient, à tour de rôle, aux abords de la maison. Ils ont déchargeaient ensuite ces cailloux sur la plage, devant chez eux.

L'homme à la polaire et aux bottes, par 34 à l'ombre...

L’homme à la polaire et aux bottes, par 34 à l’ombre…


L’histoire ne dit pas à quoi ils allaient servir car nous sommes partis avant d’en connaître l’usage.Peut-être s’agit-il des fondations de la future maison?
Pour nous qui nous prélassions sur la terrasse de la GH, par environ 30°, la tenue vestimentaire de l’homme était surprenante. Le touriste qui est allé l’aider a mieux compris l’intérêt des bottes car un éclat de roche lui est tombé sur le pied quand il a cogné la roche avec la masse. Quand on sait comment une petite plaie peut vite se dégrader sous ces cieux, on comprend mieux les précautions de l’îlien.
Mais pourquoi une polaire alors que nous transpirions tous à ne rien faire?
Le farniente peut être l’occasion d’observations et interrogations qui ne trouvent pas toujours de réponse. Il peut tout aussi bien être culpabilisant!

Organisation, transports, guides etc.

samedi, 8 mars 2014

Au Myanmar, ce sont les GuestHouses qui se chargeaient très souvent des réservations tant pour les hébergements que pour les transports. Au Laos, nous avons beaucoup utilisé les infos glanées sur Internet et les rencontres avec d’autres voyageurs.

A Rantepao, nous avons été bien aidés par Piter, le guide. Lorsque nous lui avons parlé de Bira, et de l’île proche, il nous immédiatement parlé de son copain Ramli, qui possède une pension avec bungalows sur l’île de Liukang Loe (300 habitants). Hasard, Jean-Claude a lui la carte de cet établissement, que lui a recommandé un couple de Canadiens rencontrés dans les îles et habitués des lieux.
Comment y arriver assez vite, pas trop cher et sans trop de galères…
Nous essayons de repérer les moyens de transport vers le sud-est et envisageons de passer par le centre (lac Tempe), puis la côte est, mais le temps et le peu l’envie d’y mettre l’organisation et l’argent nécessaires (peu de tranports collectifs réguliers) nous font vite reculer. Piter nous fait plusieurs propositions, on compare avec un retour par la côte ouest.
Finalement, nous choisissons le bus de nuit vers Makassar, très confort, comme à l’aller.

danslebus

Piter reprend son téléphone et nous propose un « Kijang charterisé » à partir de la gare routière du sud. C’est-à-dire que le bus nous dépose au dernier arrêt près de la gare sud, et qu’un minivan avec chauffeur vient nous y prendre. Un peu plus cher, mais nous y sommes en une nuit + une demi-journée, sans avoir à gérer ni des transports intermédiaires (bemo, taxi…) souvent relativement onéreux, ni les correspondances.
Tout se passe parfaitement, arrivée du bus à 5h, à 5h 10 nous sommes dans le minivan.
Un premier arrêt un peu nulle part, après 1h de route, un homme s’approche et se présente, en anglais, comme.. le neveu de Ramli, de la guesthouse de l’île! Il est prêt à prendre la suite en main. Nous lui avons dit que nous comptions rester deux ou trois jours à Bira avant de rejoindre l’île. Ouf! un peu plus nous étions dans l’île à 11h!
Durant toute cette étape, nous aurons l’impression d’être téléguidés vers notre but. Ce n’est pas toujours ce que nous apprécions! Nous aurons des tas de propositions de transport (speed boats à 250 000 roupies quand même!), d’hébergements à Bira. Il est vrai que le village près de la plage propose beaucoup d’hébergements, et qu’il s’en construit encore.
Nous pourrons d’ailleurs constater que les bouquins dont nous disposons (Lonely Planet et Michelin très récents) ne fournissent pas non plus une information très fiable, par exemple quant aux hébergements et même visite et opportunités diverses à Bira par exemple. Il faut trouver le bon compromis, entre les infos intéressées, le manque de documentation et de plans précis, et les oublis volontaires ou pas (nous ne saurons qu’en y arrivant qu’il existe 2 hébergements sur l’île).
Bilan : de bons choix, puisque nous avons rallié Bira très vite, que nous y avons trouvé des aspects très sympas comme le port, le village des pêcheurs, la construction de bateaux, et l’hébergement qu’a trouvé Jean-Claude au bord de l’eau. Nous avons voulu négocier nous-mêmes le transport sur l’île, nous avons pris un « public-boat » avant le retour du marché, mais finalement c’était le même prix (aller) qu’avec le speed-boat de la pension ou avec un autre! On a eu 20 mn de traversée pépère au lieu des 5mn du speed-boat. C’est toujours ça, on ne gagne pas tout le temps!

Moto ou velo?

vendredi, 21 février 2014

Nous avions lu quelques récits sur des parcours moto sur le plateau de Bolaven, qui se trouve à une trentaine de km de Pakse. Mais pas trop d’infos sur les hébergements etc. Comme nous ne sommes pas trop moto ou scoot, et préférons baskets et vélos (désolés pour Gérard, Christian, François, Jean-Charles, Hervé, Franky..), nous avons tenté la location de vélo, mais Paksé le dimanche à bicyclette, c’est pas ça, de plus au milieu des travaux…

Pas de chemins agréables ici!

Pas de chemins agréables ici!

Et tous nos informateurs locaux ou internationaux nous ont confirmé que la randonnée 2-3 jours avec guide n’était pas encore développée, sinon en partie par les agences de voyage locales.
Nous nous sommes donc laissés convaincre, après discussion : va pour la moto.
Andrée, l’avant dernière fois c’était en en 1975, la dernière en 1990 à Rangiroa, atoll du Pacifique où comme chacun sait la circulation est très dense. Moi, je n’avais jamais piloté de vélo avec moteur, même électrique (blocage à cause de vieilles histoires de famille). Mais comme il n’est jamais trop tard pour…
Très recommandée, Mrs Noy et son coéquipier belge Yves, qui détaille tous les soirs (français 18h-19h, anglais 19h-20h) les 2 parcours sur le plateau :
la petite boucle, 4 cascades, 200 km en 2 jours et une nuit,
la grande boucle, 7 cascades, ou plus, 350 km en 3 jours et 2 nuits.
Nous avons fait la petite boucle en 4 jours, 3 nuits, 5 cascades et beaucoup de rencontres et plaisirs, mais on aurait pu y passer 7 jours!

j'ai un peu triché, c'est vrai

Nous avions une autorisation spéciale, là…

C’est pas mal, on prend la moto avec le plan, on la ramène quand on veut, et on paye à la journée (50000 kips = 5€/jour). Certains partent pour 2 ou 3 jours, ramènent la moto, et reviennent en bus local pour passer la semaine. Nous en avons rencontré, un couple et 2 enfants de 5 et 8 ans, chez Mr Vieng et Mrs Noy, qui font du café bio (il dit « organic, nothing chimic »).
D’autres aussi, qui sont revenus, plusieurs fois, et finalement sont restés, définitivement.
Notre conclusion, c’est que ce machin fragile et bruyant ne nous plait pas plus que ça. Il permet il est vrai de s’arrêter, de visiter plusieurs cascades, c’est quand même le thème majeur d’un tour sur le plateau. Cependant on peut aussi prendre le temps et le bus local, pour faire au moins 2 arrêts plus ou moins longs, chez Mr Vieng et à Tad Lo par exemple. Et y faire une rando à la journée, avec un guide de l’O.T. local, comme nous l’avons fait dans ce village.
On peut aussi se payer un « trek » à 150$ dans les agences de Pakse, mais c’est une autre histoire.

Baw pen nyang = cool

jeudi, 20 février 2014

Nous entendons souvent : on est au Lao!
Baw pen nyang =  = pas de problème

Voyage en pointillés

Nous avions lu que l’une des caractéristiques des habitants du Laos était une sorte de nonchalance par rapport au travail ou à une activité qui ne comporte pas de plaisir, d’occasion de se réjouir.

Peu de raisons de s’en apercevoir jusqu’ici, mais effectivement, lors d’un « dépannage » en minivan, nous avons vu plusieurs personnes descendre leurs affaires, puis changer de décision, remonter dans le minivan en riant et en expliquant sans doute que c’était une erreur, sans que cela ne provoque autre chose que des plaisanteries et sourires des passagers comme du chauffeur.

Voyage en zigzag

Retour des 4000 îles.
9h à Nakasang, on a pris un bus local pour Pakse. bus-local_1

La contrôleuse m’a dit « arrivée à 11h », le patron est venu prendre le p’tit dej avec nous, et a parcouru les pages du guide sur Pakse et Nakasang, on a causé un peu… C’est marché à côté, on a acheté de la brioche, tout le monde aime. ça rigole…famille-velo_1
Le bus quitte la place, la borne de sortie du village indique Pakse 144 km.
Après 3 km et quelques arrêts, il quitte la route principale pour s’engager sur une piste, un type s’est accroché derrière au dernier carrefour. 3 km plus loin, il descend, fait le tour du quartier comme s’il cherchait quelqu’un, puis remonte. Le bus fait demi-tour, puis repart dans l’autre sens.
9h 25, la borne indique Pakse 129 km
Arrêt pour charger des sacs sur le toit, on repart. Nous avons vite deviné ce qu’il y avait dans ces sacs à demi-remplis, et mous : dans le bus sans vitres, au toit de toile, ça sentait plus fort que la veille au bord du Mekong, lors du ramassage des petits poissons séchés… Et comme les sacs sont rangés près des nôtres sur le toit…

9h 45 la borne indique Pakse 124 km, nous avons fait 20km en 45 mn.motos-bus_1
Arrêt pour déposer les motos, et pour que les passagers achètent boissons et nourriture : brochettes d’abats ou de poulet, sachets de mangue verte épicée, sachet de « sticky rice » qu’ils rangent dans des petits pots de bambou avec couvercle. On a pris des mangues, c’est bon et frais, ça pique un peu!
On repart, ça roule bien, c’est plat et tout droit. La moyenne remonte. 12h 15, on arrive à Pakse, finalement le voyage aura duré 3h, il me semblait que 2h seulement était très optimiste (75 km/h en s’arrêtant souvent, c’est difficile).

Moyens de transport

mercredi, 5 février 2014

A Yangon specifiquement, beaucoup de moyens de transport en commun de toutes sortes, mais pas de motos, car les 2 roues à moteur sont tout simplement interdites à Yangon : par décision d’un membre du gouvernement qui, ayant eu un accident de 2 roues, aurait décidé qu’il n’y en aurait plus. Mythe ou réalité ? Toujours est-il qu’à Yangon, nous avons vu un seul scooter, rutilant, conduit par un jeune homme casqué en uniforme bleu-marine. Le seul 2 roues motorisé? début d’un changement? La suite du voyage nous montre que Yangon est peut-être la seule ville où cette loi s’applique!

Les autres moyens de transport :

  • Des vélos, des motos par milliers.
  • Les bœufs ou buffles dans les campagnes (pas d’ânes par contre, j’ai posé la question. Pourtant dans un pays montagneux…)
  • des bus, du très vieux au très moderne (V.I.P. intéressant pour les voyages de nuit);

    VIP_chiquos

    C est chioc et confortable

  • des pick-ups  : les gens sont assis en lotus, serrés comme des sardines ;
  • les camions de toutes sortes : les gens y sont assis ou debouts, et aussi en lotus sur le marche-pied ;
  • des trishaws : bicyclettes avec 2 sièges passagers à droite, ceux-ci s’installant dos à dos ; Le trishaw, on ne l’a pris qu’une fois, ça nous a mis la honte parce qu’il devait forcer dans une côte, on aurait voulu descendre pousser !trishaw02
  • les calèches tirée par un cheval, des tracteurs etc.
    Sympa qd ca chauffe...

    Sympa qd ca chauffe…

    charette-a-bras_1

  • Les bateaux, sur l’Irrawaddy et les canaux ou lacs d’Inle souvent chargés au-delà du raisonnable.
  • Le train aussi: ,nous avons vu la gare de Rangoon, c’est pas tout neuf… Pendant la rando, on surplombait une vallée où passait le train de Yangon : vitesse affolante de 15 à 20 km/h, on a compris pourquoi quand on a vu les rails, ils dépassaient à peine de la terre dont ils étaiernt parfois couverts! Il paraît que ça vaut le coup, ça secoue pas mal, ambiance sympa, mais c’est vraiment long! On se contentera du train qui fait le tour de Yangon, et que l’on peut prendre pour la journée, à 1$.

    On a eu droit a un grand salut.

    On a eu droit a un grand salut.

  • Et puis l’avion; pour relier la plupart des grandes ville, pour environ 100$. Nous avions pensé rejoindre Yangon, ainsi, après le séjour à Niaungshwe et au lac Inle, mais on a préféré le bus (VIP, 22$ et le cout du transfert et une nuit en moins, une belle économie).

 

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