Archives de la catégorie ‘Laos’

Cascades et pêcheurs .

jeudi, 20 février 2014

Nous avons loué un vélo et entrepris de faire le tour de l’île Don Khone. Après quelques kilomètres, un panneau indiquait Restaurant Waterfall et pont suspendu. J’ai pensé que c’était un panneau promotionnel pour attirer le client car le restau en question se trouvait en retrait du chemin.

Nous y sommes allés, avons dépassé le restau-bistro fermé, franchi un pont de bambou et croisé 2 enfants. La petite fille m’a offert une branche de bougainvillées roses. Nos remerciements et sourires ne lui ont pas suffi; elle s’est frotté le ventre pour nous faire comprendre qu’elle avait faim, sans doute. Nous n’avons rien voulu lui donner;  elle nous a fait comprendre qu’elle voulait être prise en photo. Ok pour ça!

Les fleurs étaient prêtes...

Les fleurs étaient prêtes…

Un peu plus loin, au détour du chemin, on découvre une belle cascade, une plage de sable blanc, des pêcheurs qui installent des sortes de nasses, un de couple de touristes et, pluis loin, un couple de Laotiens. Et personne d’autre sur ce beau site.
Le lendemain, notre tour de vélo nous emmène à une autre cascade qui doit être bien plus importante car l’accès est payant et le site est aménagé et très propre. Les vues sont superbes et les cascades multiples. En m’approchant du bord, je découvre une femme et un homme pas tout jeunes et bien burinés qui,  accroupis sur la roche, ramassent de tout petits poissons. On va « discuter » avec eux. poisson-seche03_1

Ces petits poissons sont pêchés dans des nasses puis posés sur la roche où ils sèchent durant 3 jours, avant d’être ramassés. Ici et là, on aperçoit en effet des pêcheurs et des petites installations de bambous destinées à piéger le poisson.

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Nous n’avons jamais vu ces petits poissons sur les tables des restaurants; par contre, nous en avons vu beaucoup sur les étals des marchés. Nous apprendrons plus tard qu’ils servent à confectionner la sauce au poisson et un pâte de poissons.poisson-seche04JPG_1

Les poissons au marché.P1040625_1

Baw pen nyang = cool

jeudi, 20 février 2014

Nous entendons souvent : on est au Lao!
Baw pen nyang =  = pas de problème

Voyage en pointillés

Nous avions lu que l’une des caractéristiques des habitants du Laos était une sorte de nonchalance par rapport au travail ou à une activité qui ne comporte pas de plaisir, d’occasion de se réjouir.

Peu de raisons de s’en apercevoir jusqu’ici, mais effectivement, lors d’un « dépannage » en minivan, nous avons vu plusieurs personnes descendre leurs affaires, puis changer de décision, remonter dans le minivan en riant et en expliquant sans doute que c’était une erreur, sans que cela ne provoque autre chose que des plaisanteries et sourires des passagers comme du chauffeur.

Voyage en zigzag

Retour des 4000 îles.
9h à Nakasang, on a pris un bus local pour Pakse. bus-local_1

La contrôleuse m’a dit « arrivée à 11h », le patron est venu prendre le p’tit dej avec nous, et a parcouru les pages du guide sur Pakse et Nakasang, on a causé un peu… C’est marché à côté, on a acheté de la brioche, tout le monde aime. ça rigole…famille-velo_1
Le bus quitte la place, la borne de sortie du village indique Pakse 144 km.
Après 3 km et quelques arrêts, il quitte la route principale pour s’engager sur une piste, un type s’est accroché derrière au dernier carrefour. 3 km plus loin, il descend, fait le tour du quartier comme s’il cherchait quelqu’un, puis remonte. Le bus fait demi-tour, puis repart dans l’autre sens.
9h 25, la borne indique Pakse 129 km
Arrêt pour charger des sacs sur le toit, on repart. Nous avons vite deviné ce qu’il y avait dans ces sacs à demi-remplis, et mous : dans le bus sans vitres, au toit de toile, ça sentait plus fort que la veille au bord du Mekong, lors du ramassage des petits poissons séchés… Et comme les sacs sont rangés près des nôtres sur le toit…

9h 45 la borne indique Pakse 124 km, nous avons fait 20km en 45 mn.motos-bus_1
Arrêt pour déposer les motos, et pour que les passagers achètent boissons et nourriture : brochettes d’abats ou de poulet, sachets de mangue verte épicée, sachet de « sticky rice » qu’ils rangent dans des petits pots de bambou avec couvercle. On a pris des mangues, c’est bon et frais, ça pique un peu!
On repart, ça roule bien, c’est plat et tout droit. La moyenne remonte. 12h 15, on arrive à Pakse, finalement le voyage aura duré 3h, il me semblait que 2h seulement était très optimiste (75 km/h en s’arrêtant souvent, c’est difficile).

Les pieds dans l’eau

jeudi, 20 février 2014

Notre Guest house à Don Khone est assez minimaliste, en termes de confort, même si elle est très bien située. Les chambres sont en effet sur pilotis; elles ont donc les pieds dans le grand Mékong. GH-DonKhone

Mais les pieds du lit sont eux aussi dans l’eau d’une bassine.
Je reste par conséquent avec mon interrogation pas si essentielle que cela puisque je ne l’ai pas posée avant de partir: contre quel risque ou être matériel ou immatériel étions-nous ainsi protégés?

petanque et locomotive

jeudi, 20 février 2014

Beaucoup de traces de la présence française, mais l’on voit bien que l’anglais s’installe partout, pour le commerce mais aussi l’enseignement.

Les soldats, missionnaires et fonctionnaires français sont bien passés par là. Cependant, les frontons des édifices affichent la mutation: école primaire voisine avec drug free school. Pas mal de noms français subsistent pour les bâtiments publics, comme ecole de la santé etc. Peut-être parce qu’il est plus compliquė de les effacer? Baguette et croissant sont restés, on sert du pain beurre confiture au petit dej dans les lieux un peu touristiques.

c’est comme chez nous… l’été

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La pétanque est aussi très pratiquée, si possible dans un cadre sympathique. À Panse, ville importante, un championnat était organisé le dimanche. On trouve des bâtiments coloniaux, et aussi des ouvrages plus importants: points, jetée, chemin de fer…

A la frontière cambodgienne, des traces de la ligne et un pont en ruines subsistent. Les français voulaient se rendre maitres du Mekong, et en faire une voie commerciale. On fit venir de France des navires ennplusieurs morceaux pour leur faire franchir par le rail les rapides qui empėchaient la navigation. Une antique locomotive est toujoursvisible,   le tracé de la voie subsiste sous la forme d’un large chemin surélevé.pont_fr_1

Les travaux ont été poursuivis par les Japonais. On n’ose penser à ce que recouvre cette route, à tous ceux qui ont laissé leur santé et leur peau sur ce chantier. J’ai lu, avant de partir, un livre autobiographique d’un hollandais qui à 20 ans avait échappé aux nazis avec sa famille et vivait à Java, il s’engagea dans l’armée hollandaise et fut fait prisonnier sans même avoir porté un fusil, son pays ayant capitulé.

Il fut envoyé en Birmanie, sur le chantier de la ligne de chemin de fer Bangkok-Rangoon (le pont de la rivière Kwai). 60% des prisonniers anglais, australiens, néozélandais ou hollandais ne sont pas revenus. Mais pour les autochtones « enrôlés », famille comprise, par les Japonais, sur le chantier au nord de la Birmanie, il parle de 90% de pertes.dessin-armeeFR-mekong_1
Un autre bouquin sur la révolte de certains jeunes engagés dans l’armée de libération auprès du général Leclerc, et invités à aller poursuivre la lutte au « Tonkin » : le traitement infligé aux populations « suspectes » les a indignés.
A voir les photos du déplacement des demi-bateaux (traction humaine sur les rails), le sort de ceux qui tiraient n’a pas l’air plus enviable!

Attention, travaux!

lundi, 17 février 2014

Nous sommes à Pakse, entre Vientiane et le Cambodge.

Gros travaux sur la Road 13, l’artère principale Nord Sud du pays, donc dans toute la ville qu’elle traverse. Nous partons pour 3 jours en scoot sur le plateau des Boloven (collection de cascades).

Connexions peut-être difficiles là haut (1200m, ça va cailler!).

De drôles de bananes!

lundi, 17 février 2014

Il y a plusieurs sortes de bananes: celles à cuire sont assez peu goûteuses et plutôt farineuses; celles à consommer crues sont bien plus petites que chez nous mais elles sont surtout très bonnes et bien sucrées.

Par contre, nous en avons mangé deux qui avaient des pépins ici; d’aileurs ça ressemblait davantage à des petits noyaux bien bruns, qu’à des pépins. Exception ou une nature en voie de mutation?

Quand même, c’était mieux avant, die Bananen waren krum, und nur krum!

Devoirs d’eau

lundi, 17 février 2014

Les enfants à l’eau, face à l’école à Don Khone.

C’est une toute petite école situé de l’autre côté de la « rue » par rapport aux rives du Mékong. Passant par là,  nous avons assisté à une leçon surprenante. Tous vêtus de leur uniforme et portant chacun un seau, les enfants étaient supposés rapporter leur seau plein d’eau à l’école. Pourquoi? L’histoire ne le dit pas.

Révisions dans le Mekong

Révisions dans le Mekong

Toujours est-il que cela s’est assez vite transformé en un prétexte à rafraîchissement, à aspersion, à glissades, à chutes dans l’eau et à rigolades.

Laos de haut en bas

vendredi, 14 février 2014

Trajet en bateau + bus retour vers Bangkok le 22, nous décidons d’éviter les sauts de puce. Nous plongeons vers le bas de la carte.

Le trajet Luang Prabang- Vientiane est superbe, ça monte longtemps, au flanc des collines et montagnes. De bas en haut, pas tellement de plantes différentes, on retrouve les bananiers -sur des flancs très pentus-, les bambous, et bien sûr le teck qui est une richesse ici : on en voit des plantations partout.
La route est en assez bon état, on croise plusieurs duos de cyclotouristes, il faut courage et énergie + entrainement et santé sûrement. En échange des vues superbes, des rencontres et des moments qui le sont sans doute aussi.
J’ai lancé l’idée pour 2015 ou 16, proposition rejetée, ça m’arrange un peu…
Dans le bus, de fortes odeurs de camphre -baume du tigre?- que certains respirent sans doute pour ne pas être malade, car ça tourne beaucmoup. L’assistant du chauffeur a distribué plusieurs fois des sacs au début du voyage.
Peu d’espace à exploiter le long des flancs abrupts des collines : les maisons sont construites sur pilotis en grande partie au-dessus du vide, puisque la route ne leur laisse pas assez de place. Voir les enfants jouer sur le plancher ou la terrasse, à 1m d’un vide de plusieurs dizaines de mètres, ça fait frémir.

Le vide à la porte du salon...

Le vide à la porte du salon…

On peut comprendre que certains n’aillent pas à l’école, ou surtout au collège : ici on en voit peu qui s’y rendent en vélo!
De minuscules et improbables espaces sont réservés à la culture, il y aura même un village spécialisé dans la culture des oignons dans des bacs hors-sol.

Parfois, 20 cm de large seulement!

Parfois, 20 cm de large seulement!

Tout à coup, quelques kilomètres après un village, une petite esplanade, et 4 bars-restaurants de bonne taille, puis plus rien jusqu’au village suivant.

La route redescend au pied des collines, on stoppe devant un bar-supérette et bloc de 5 ou 6 toilettes, à 2000 kips l’entrée. Les hommes, et certaines femmes, font le tour pour se soulager dans les buissons derrière. Pas très égal! On repart, et il y aura comme cela toute une série de bar-rangée de toilettes pendant plusieurs kilomètres, avant que la route ne remonte. Cette organisation reste un peu un mystère pour nous.
10h 05 : on a fait du 48 km/h de moyenne, c’est pas mal.
Stop devant un marché, les gens devant descendent et y entrent : il semble que les premiers rangs dans le bus leur soient réservés puisque nous étions les premiers à prendre nos tickets, et nous sommes aux n°s 9 et 10. Nous suivons, et avons juste le temps d’acheter un sachet de tamarins, ça passe le temps de les décortiquer, et c’est bon, bien sucré.
Plus loin, nous croisons 3 camions chargés d’énormes souches d’arbre. Explications quelques minutes plus tard : une ou deux collines ont été a demi arasées derrière un village : chantier d’aménagement public, ou un des ces grands projets financés par les Chinois, dont la qualité première n’est pas le respect des gens et de l’environnement.
Le paysage s’adoucit, mais ça reste très joli : nous arrivons à Van Viengh vers 13:30 et nous retrouvons dans une nuée de bicyclettes surmontées d’ombrelles souvent de couleur rouge. Ce sont les élèves qui retournent au collège ou lycée pour l’après-midi. Comme ils portent tous un costume noir et blanc, le spectacle est saisissant! Pas de photo, mon photographe dort!
Ils se protègent de la chaleur, mais cela n’empêche pas les filles d’ajouter un gilet très coloré pour se démarquer de l’uniforme!
Van Vieng est une petite ville calme et agréable, que les jeunes voyageurs aiment bien. Nombreux bars, vie nocturne animée et quelques excès aussi. Nous passons seulement…

Vientiane est à 125 km, le bus a roulé un peu après le repas, puis un premier stop, ouverture du capot avec l’alternateur, car il n’y en a plus au bout de la courroie. Nous avons fini par monter dans un minivan, en payant à nouveau, pour être à l’heure et attraper notre sleeping-bus pour Pakse.

Au marché

Au marché

Des boeufs un peu partout, dans les prairies, qui se roulent dans la boue, dans les chaumes, devant les stupas et temples, ou qui se baladent sur la route jusqu’au soir, quand un cow-boy placide sur sa moto les ramène au bercail, à côté des familles qui rentrent dans la remorque de bois tractée par ces mini-tracteurs au long museau. Quand nous repensons au Myanmar, nous ne pouvons nous empêcher de comparer les techniques de travail et les outils : quelques dizaines d’années d’écart.

arrivée à 9h30 le lendemain matin.
Le ballet des tuk-tuk et des agences qui proposent des billets pour le sud (les 4000 îles), le Vietnam, le Cambodge ou des transports plus proches.
Nous allons prendre un thé dans un bistrot en face… et finissons par revenir rejoindre dans un bus ceux qui continuent vers le sud et les îles du Mekong, à la frontière cambodgienne. Ce qui nous évitera de repartir pour 2-3 jours et laissera plus de temps pour les environs de Pakse et le plateau des Boloven.
Mais je n’ai plus qu’une demie-brique en poche!
Le bus s’arrête pour 2 passagers, un marché de l’autre côté de la rue… et 2 éléphants qui font leurs courses?elephants

Le Vat Xieng Thong

vendredi, 14 février 2014

C’est un monastère qui surplombe la péninsule qui voit la Nam Khan se jeter dans le Mékong. Vat signifie temple et Nam signifie rivière.
De très gands vieux arbres font face aux édifices religieux
Construit en 1560, le Vat Xieng Thong est le monastère le plus connu et le plus visité de Luang Prabang. Il est considéré comme un classique de l’architecture locale. Un arbre de vie orne sa façade ouest; à l’intérieur, le plafond est orné de roues de dharma dorées au pochoir; les exploits du roi légendaire Chantaphanit sont représentés sur les murs. De superbes mosaïques extérieures en éclats multicolores de miroirs illustrent la vie rurale et les exploits de Siaw Sawat, un héros de la littérature laotienne.


J’ai trouvé ce lieu superbe: très belles et intéressantes les mosaïques qu’il faudrait observer pendant des heures pour en retenir la complexité et la richesse; son gros gong et ses peintures intérieures sont impressionnants….
Il se dégage de l’ensemble un sentiment d’harmonie et de sérénité.
Nous étions une vingtaine de visiteurs, ce qui contribue au plaisir.
Il faudrait certainement des heures et un bon guide pour explorer et comprendre tout ce qui est représenté sur ces murs mais aussi leur philosophie globale.

Une sortie touristique

vendredi, 14 février 2014

Un « tour »

On cède à une offre proposée par l’office du tourisme et autres agences et guides. Un minivan récent et confortable qui peut acceuillir 11 passagers nous emmène à 40 mn de Luang Prabang dans un parc qui offre quelques attractions: les ours, les cascades, les papillons. Ces derniers ne sont pas inclus dans notre tour.
On se serait cru par un beau dimanche d’été et par beau temps, dans la forêt d’Huelgoat: il fait frais à l’ombre des grands vieux arbres, la nature est verdoyante, le sentier est balisé, les touristes sont nombreux…

Réhabilitation de l’ours.

Etonnamment sous ce climat, l’ours brun malaisien est chez lui ici. Il était en voie de disparition et sa réintégration est en cours. On en voit plusieurs; ils ont l’air bien portants et disposent d’espaces a priori intéressants, dont des balançoires et des hamacs!. Après qu’Alain lui ait fait de l’oeil par le viseur de l’appareil photo, un d’eux suit Alain un moment le long du grillage.Ours cherche ami poilu...

Ours cherche ami poilu…

 

 

Les cascades.

Plusieurs cascades, différentes hauteurs de plongeons et des piscines de baignade naturelles. Un papy asiatique est monté sur un tronc d’arbre qui sert de tremplin mais il ne peut se résoudre à sauter. En bas, la foule l’encourage en différentes langues: 1, 2, 3…. A plusieurs reprises, il avance, respire fort, se concentre et s’élance… mais finit par secouer la tête, éclater de rire, reculer et retenter… Mais non, il n’y parvient pas.

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Cette scène était amusante car multiculturelle et multigénérationnelle; le suspense, les encouragements et les rires n’ont posé aucun problème de comm’.
Plus loin, nous entreprenons d’aller jusqu’en haut de la gtrande cascade et là, c’est moi qui flanche: la pente est trop raide et je ne trouve pas le soufle nécessaire. Alain poursuit l’ascension en mode « A fond la caisse ». Il réalise que le bouton ON n’avait pas vcraiment été activé depuis un moment! Du coup, en redescendant, il profite lui aussi des piscines et plongeons.

 

 

Visite du village Hmon.

Au retour, notre chauffeur fait un stop pour que nous visitions un village Hmong, une des nombreuses ethnies laotiennes. C’est un village prétendûment typique, en bord de route. On le traverse en longeant des stands quasi identiques de part et d’autre; y sont exposés essentiellement des tissus tissés, des sarongs, des sacs et autres pochettes… Des mamies, des femmes et des fillettes tentent, sans grande conviction, d’attirer le chaland.
Je ne suis pas du tout convaincue que les produits vendus résultaient de leur travail et étaient artisanaux. Cette visite avait un autre caractère très gênant car il donnait à voir l’intimité de ce village; en effet, sur l’emplacement qui amène l’eau au village, des petites filles lavaient du linge et une jeune femme se savonnait, en sarong, en public. De plus, cette visite mettait en évidence un aspect commercial qui semblait totalement déplacé. Enfin, elle mettait en évidence que dès leurs 4 ou 5 ans, les gamines sont initiées à un mode de relation entre séduction, mendicité et commerce pour obtenir quelques kips.

Beaucoup de séduction

Beaucoup de séduction

Certaines d’entre elles, âgées de moins de 10 ans étaient  vêtues de l’habit traditionnel mais étaient aussi maquillées, à l’occidentale.
Une sensation désagréable, après la fraîcheur des cascades.

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