A cocher aussi : reparations

Pendant la rando, Alain a constaté que la semelle d’une de ses tennis se décollait ; il a bricolé avec un lacet pour éviter que ça ne s’accentue. Arrivée à l’hôtel, je réalise que mes 2 tennis sont percées au niveau des petits orteils. Nos chaussures respectives nous ont portés au Bénin et ailleurs ; elles nous satisfont tout à fait et on n’a pas du tout envie d’aller faire les magasins de chaussures (qui sont d’ailleurs surtout des magasins de tongs) et de prendre le risque de cloques ou autres. L’option retenue est donc de trouver un couturier ou cordonnier qui nous réparera ça.

Au marché, le marchand de savates nous conduit 3 rangées plus loin où une dame pas toute jeune attend le chaland. Une vieille Singer trône devant son étal. Elle examine la chaussure d’Alain et entreprend de la recoudre avec un poinçon bien particulier. Elle répare aussi les miennes, le tout en mâchant sa chique de bétel. Elle fait tout cela assise sur le sol.

On lui demande s’il a quelqu’un qui pourrait aussi réparer les lunettes car, pendant la rando, un des verres a chu. Mieux vaut dont chercher à sécuriser cela avant qu’il ne le perde ou le casse le verre car Alain a vraiment besoin de ses lunettes. La p’tite dame nous dit qu’on trouvera ça à l’extérieur du marché.

Arrivé à une boutique où il y a un beau bric-à-brac, dont des ordis, Alain dit : « C’est là ! ». Un jeune homme en pasoe cesse son travail en cours et se met en quête d’un tout petit tournevis. No problem : la sécurisation est faite en quelques secondes. A la question du paulaulei (= combien ?) il répond par un grand sourire et « No money ». Alain lui donne quand même un biffeton.

Qualité d’accueil et système D, calme et sérénité, disponibilité et sourires. Que du bonheur !

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