Archives de la catégorie ‘Voyage’

Organisation, transports, guides etc.

samedi, 8 mars 2014

Au Myanmar, ce sont les GuestHouses qui se chargeaient très souvent des réservations tant pour les hébergements que pour les transports. Au Laos, nous avons beaucoup utilisé les infos glanées sur Internet et les rencontres avec d’autres voyageurs.

A Rantepao, nous avons été bien aidés par Piter, le guide. Lorsque nous lui avons parlé de Bira, et de l’île proche, il nous immédiatement parlé de son copain Ramli, qui possède une pension avec bungalows sur l’île de Liukang Loe (300 habitants). Hasard, Jean-Claude a lui la carte de cet établissement, que lui a recommandé un couple de Canadiens rencontrés dans les îles et habitués des lieux.
Comment y arriver assez vite, pas trop cher et sans trop de galères…
Nous essayons de repérer les moyens de transport vers le sud-est et envisageons de passer par le centre (lac Tempe), puis la côte est, mais le temps et le peu l’envie d’y mettre l’organisation et l’argent nécessaires (peu de tranports collectifs réguliers) nous font vite reculer. Piter nous fait plusieurs propositions, on compare avec un retour par la côte ouest.
Finalement, nous choisissons le bus de nuit vers Makassar, très confort, comme à l’aller.

danslebus

Piter reprend son téléphone et nous propose un « Kijang charterisé » à partir de la gare routière du sud. C’est-à-dire que le bus nous dépose au dernier arrêt près de la gare sud, et qu’un minivan avec chauffeur vient nous y prendre. Un peu plus cher, mais nous y sommes en une nuit + une demi-journée, sans avoir à gérer ni des transports intermédiaires (bemo, taxi…) souvent relativement onéreux, ni les correspondances.
Tout se passe parfaitement, arrivée du bus à 5h, à 5h 10 nous sommes dans le minivan.
Un premier arrêt un peu nulle part, après 1h de route, un homme s’approche et se présente, en anglais, comme.. le neveu de Ramli, de la guesthouse de l’île! Il est prêt à prendre la suite en main. Nous lui avons dit que nous comptions rester deux ou trois jours à Bira avant de rejoindre l’île. Ouf! un peu plus nous étions dans l’île à 11h!
Durant toute cette étape, nous aurons l’impression d’être téléguidés vers notre but. Ce n’est pas toujours ce que nous apprécions! Nous aurons des tas de propositions de transport (speed boats à 250 000 roupies quand même!), d’hébergements à Bira. Il est vrai que le village près de la plage propose beaucoup d’hébergements, et qu’il s’en construit encore.
Nous pourrons d’ailleurs constater que les bouquins dont nous disposons (Lonely Planet et Michelin très récents) ne fournissent pas non plus une information très fiable, par exemple quant aux hébergements et même visite et opportunités diverses à Bira par exemple. Il faut trouver le bon compromis, entre les infos intéressées, le manque de documentation et de plans précis, et les oublis volontaires ou pas (nous ne saurons qu’en y arrivant qu’il existe 2 hébergements sur l’île).
Bilan : de bons choix, puisque nous avons rallié Bira très vite, que nous y avons trouvé des aspects très sympas comme le port, le village des pêcheurs, la construction de bateaux, et l’hébergement qu’a trouvé Jean-Claude au bord de l’eau. Nous avons voulu négocier nous-mêmes le transport sur l’île, nous avons pris un « public-boat » avant le retour du marché, mais finalement c’était le même prix (aller) qu’avec le speed-boat de la pension ou avec un autre! On a eu 20 mn de traversée pépère au lieu des 5mn du speed-boat. C’est toujours ça, on ne gagne pas tout le temps!

Pause Robinson et avions…

mercredi, 5 mars 2014

Demain, depart a Liukang Loe, une ile que l’on voit en face de notre bungalow. Jean-Claude nous a trouve un hebergement super, sur la plage. Il faut dire que celui propose par les guides n’etait pas top, sans parler de la betonniere apportee hier pour l’extension. Et comme ici ca marche surtout le week-end et vacances, du tourisme local, du choix et des prix interessants.

On  restera 4 jours sans doute (Helene et Jean-Claude  plus longtemps si affinites). Pas d’Internet la-bas… Pause du blog j. 11 ou 12/03 ou plus. Apres c’est Kijang, bus peut-etre, taxi et 3 vols pour arriver a Noumea le 12 mars a 18h.

Nous n’y resteront pas beaucoup, car Sam et Jose nous ont prepare un programme tres complet, d’apres nos derniers echanges!

Flash spécial Anaëlle!

samedi, 1 mars 2014

Pour tes 7 ans, nos bisous se sont envolés de l’autre bout du monde.

Nous sommes certains que tu les as déjà sentis sur ta joue. Tu en offres quelques uns à Salomé!

Bisous de Mamie et Papi voyageurs

Bisous de Mamie et Papi voyageurs

Le plaisir des retrouvailles

samedi, 1 mars 2014

Et voilà, nous sommes à Pias Poppies, Rantepao, Sulawesi, Indonésie.

Et tout va bien, les sauvages qui vivaient jusque là sur des îles désertes nous ont rejoint, comme prévu, pour un retour progressif à la civilisation.

Hélène, Jean-Claude, Andrée, Alain

Hélène, Jean-Claude, Andrée, Alain

Nous nous occupons de les réintégrer pendant les prochains jours : au cap Bira -quel joli nom!-, puis sur Luekang Loe Island…

Au pays Toraja

vendredi, 28 février 2014

C’est une région au centre de l’archipel des Sulawesi. Les Toraja sont en majorité chrétiens, et les coutumes liées à la mort et aux funérailles donnent lieu à des cérémonies étonnantes. Et des habitations (tonkonan) et greniers à blé de forme  surprenante.

Bateau? cornes de buffle?

Bateau? cornes de buffle?

Comme tout ne peut être parfait, Hélène et Jean-Claude ont raté l’arrivée le même soir : pas de correspondance après les 12 h de bus en montagne, ils ont dormi à Palopo, et sont arrivés le matin à 10h.

Nous sortions justement... de l'autre côté de la route

Nous sortions justement… de l’autre côté de la route

Des lycéennes et lycéens nous ont abordé, et ont noté nos identités pour un devoir concernant le tourisme. L’un d’entre eux a entonné « aux Champs Elysées », et nous avons tous chanté le refrain, puis « Aline » etc.

Le garçon connaissait très bien les paroles.

Le garçon connaissait très bien les paroles.

 

Un petit tour au marché, les filles ont acheté (et négocié…) des sarongs. OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Au marché aux bestiaux, des centaines de buffles : les plus costauds valent une fortune, et les blancs (ou roses?) encore plus! Car le buffle a une place particulière dans la vie de cette population. buffalo_vieux_1

Il y a aussi des porcs (Jean-Claude était subjugué par l’un d’entre eux), bizarrement ficelés sur des grilles de bambou. porcs_1

Et plus loin des hommes et leurs coqs, que l’on entraîne au combat.

Avant l'entrainement

Avant l’entrainement

Et nous avons fini par trouver un endroit où manger, du riz bien sûr, et du silure frit.
Plus tard, nous avons passé beaucoup de temps à chercher l’Office Gouvernemental de Tourisme, qui figure sur la carte près du local des pompiers, et dont le personnel de l’hôtel nous a expliqué l’emplacement. Mais nous n’avons jamais trouvé, si bien que nous nous sommes retrouvés à attendre la fin d’une longue averse sous un toit de tôle, à 150 m de la guesthouse! Jean-Claude nous avait prévenus : on ne trouve pas facilement dans ce pays, les indications sont souvent données pour faire plaisir, ou ça n’existe pas tout simplement.

 

Bali, île de l’amour

mercredi, 26 février 2014

Bali, l’île de l’amour
C’est ainsi que l’ont appelé un couple de français, croisés à la douane.
Pour nous, c’était un séjour d’une semaine il y a près de 22 ans, en famille, sur la route du retour Polynésie-Bretagne.

Bali était la première étape d’un parcours de 2 moisque nous avions prévu dans le sens inverse (Bali-Singapour-Malaisie-SriLanka) de celui de cette année. De très beaux souvenirs, Ubud, les jardins, les sculpteurs dans les collines et leur coq dans la cage à leurs pieds, les bateaux de pêcheurs au sud-est (déjà les gamins réclamaient bic, bic sur la plage, ça nous est revenu). Et aussi le paquet de billets de 1000 roupies sous l’oreiller de José (5ans) qui avait laissé une dent comme offrande.

Ces petits assemblages sont souvent difficiles à éviter

Ces petits assemblages sont souvent difficiles à éviter

Ces offrandes, nous les avons retrouvées, petits paquets de pétales de fleurs, de riz, accompagnés de bâtons d’encens, dans des paniers végétaux. Elles sont posées devant les entrées, sur le trottoir, on avait joué à les repérer un peu partout.

Au bout de la ruelle, à côté de l'hôtel

Au bout de la ruelle, à côté de l’hôtel

Tout ça intéressait beaucoup Sami, qui commençait à montrer des signes de fatigue. Notre chance fut que Singapour soit la prochaine étape, et que les médecins diagnostiquent très vite la mononucléose. 5 jours à l’hôpital, et rapatriement sanitaire général.
Nous n’avons pas eu le temps de viister, mais pour ce que nous avons vu, pas tant de changements; c’est plus moderne, plus de bruit (2 roues), mais ce n’est pas très différent. Et Kuta n’est pas la station touristique à la vie effrénée que nous supposions.

Ici, les couleurs explosent : la mer?

Ici, les couleurs explosent : la mer?

Nous avons passé la soirée à la plage, peu d’étrangers… et beaucoup de Balinais au coucher de soleil, en famille, on se baigne en T-shirt, on se bouscule, on s’éclabousse. Notre première vraie baignade après 5 semaines de vacs. Remarquez, vous n’y êtes sans doute pas encore, à la baignade…
Nous n’avions pas réussi à trouver une correspondance directe vers Makassar, pour cause d’arrivée trop tardive à Bali. Mais pas de regrets, nous y avons passé une journée agréable. Et comme AirAsia a avancé notre vol Denpassar-Makassar de 12h -étonnant, même si nous arrangeait finalement- nous n’allions pas avoir une autre soirée+ nuit dans une autre grande ville.

Les voyageurs

mardi, 25 février 2014

Les filles

Ce sont les plus nombreuses, souvent seules, parfois à 2 ou 3, en moto, en vélo : souvent aussi pour des projets originaux.  Mais pour des parcours plus classiques aussi, en temps et en moyens. Elles sont cependant plus nombreuses que les hommes parmi la tribu des sacs a dos, et sont plus aventureuses.

les voyageurs au long cours

Ils  sont souvent partis depuis plusieurs mois, en famille, en couple ou seul (ceux là font un peu plus court en général). Ils evitent l’avion souvent et préfèrent les transports locaux. Leurs séjours dans certains endroits s’éternisent parfois aussi. Leur nombre nous a surpris : nous nous croyions parmi les heureux qui profitaient de l’aubaine. Or quand nous échangeons sur nos parcours respectifs et leur durée, il n’est pas rare que nous soyons les moins gâtés !

Gâtés, c’est aussi le mot qui nous vient, lorsque l’on considère ces occidentaux (en grande majorité, et nous en sommes ) qui partagent de bons moments dans ces pays où il facile de vivre : gentillesse, climat, coût de la vie; ceux qui nous reçoivent si bien n’ont eux pas la possibilité de voyager, en tous cas pour la plupart d’entre eux. On se sent un peu comme des enfants gâtés, c’est vrai.

Les gros c..s

Un groupe de 4 hommes + un jeune -très calme-, qui boivent et reboivent l’après-midi au bar de l’hôtel à Bangkok, qui parlent très, très fort -anglais au fort accent-, et offrent  à tout le monde leur musique, à partir d’un smartphone et d’enceintes. Bravo!

Un couple d’une soixantaine d’années, qui rentre très vite dans une guesthouse, ils ont couru pour « doubler » une jeune concurrente en sac à dos. On les retrouvera à la frontière, assez rogues et toujours prêts à se glisser dans la file! Encore bravo!

Pas tant que ça, en fait!

 

 

 

 

 

 

 

 

Lao: 15 petits jours et puis s’en vont

mardi, 25 février 2014

Nous avons passé 2 semaines au Laos et effectué 5 principales étapes: le Mékong et quelques uns de ses abords, Luang Prabang, Pakse, le plateau des Bolaven et les 4000 îles. Outre les articles mis au fur et à mesure sur le blog, voici pêle-mêle quelques constats, impressions et interrogations:
1- Les Farangs (= les Européens, terme étendu aux touristes sans doute) ne sont pas toujours respectueux des modes de vie laotiens. Nos interlocuteurs locaux nous ont notamment parlé de la difficulté pour eux de voir les femmes s’exhiber en bikini et autres tenues légères. Ici, plusieurs générations vivent sous le même toit et bien souvent dans la même pièce; l’intimité du couple est donc toute relative. L’amour se pratique dans le noir, ou vite fait sous le sarong. La toilette et le bain se font, en sarong, à la rivière ou au point d’eau de la cour.
Les femmes sont vêtues de leur sarong généralement très sombre avec un liseré de couleur en bas. Cette jupe couvre leurs genoux; le haut du corps est habilé de T shirt ou chemisier mais pas de débardeur. La peau se dévoile donc assez peu.
Pour ces raisons, beaucoup d’hommes n’ont jamais vu leur épouse nue et réciproquement. Voir les femmes blanches se promener en bikini sur la plage ou dans la rue choque donc.
Lorsque ces constats m’ont été adressés, il s’agissait toujours de difficultés ou gêne pour les hommes laotiens à voir des femmes plus ou moins dénudées; mais jamais de l’avis des femmes. Je suppose que ce n’est pas plus confortable pour elles.

2- Les massages laotiens m’avaient été vantés mais, nous n’avons pas pris le temps d’une seule séance. Dommage! C’est terrible quand même d’être débordés, alors que nous sommes en grandes vacances! Nous sommes de passage à Bangkok et avons la flemme de visiter la ville; du coup, on s’est payé 2 séances de massage: 1h chacun de massage du corps entier et le lendemain une autre heure de massage des pieds et jambes. ça fait beaucoup de bien même si parfois ça fait aussi un peu mal!

3- Chez l’habitant ou en chambre hôtelière Resort (village vacances, bungalows)?
Aucun doute, même si nous n’avons goûté qu’une seule fois la 2ème solution qui coûte 5 fois plus cher. Même si le cadre du Resort en question est en effet très beau, on ne peut que regretter qu’ils en monnaient l’accès et en privent l’ensemble de la population. Nul n’a dit que la nature avait créé de si beaux lieux pour qu’ils deviennent marchands et ne profitent qu’à quelques uns.
De plus, la prestation, tant en termes d’accueil, convivialité qu’en ce qui concerne les menus ou apéros sont relativement limités (sur ce que l’on a vu ce soir-là). Par contre, un autre petit stop « resort » dans un très joli cadre fleuri était très agréable.
On vote donc massivement pour l’hébergement chez l’habitant, en guest house ou en homestay.

4- Nous avons beaucoup apprécié les qualités humaines et relationnelles des Laotiens:accueil, disponibilité, sourires, ouverture….Les quelques mots que nous avions appris ne nous ont évidemment pas permis d’engager de véritables conversations avec eux. Mais avec nos hôtes et guides qui parlaient anglais, nous avons pu discuter et vérifier combien ils sont serviables et intéressants. On a bien vu aussi qu’ils réfléchissent et ne veulent pas évoluer coûte que coûte dans le sens de la consommation forcenée, telle que nous la subissons, nous. J’ai le sentiment que ce tout petit pays de 6,8 millions d’habitants avance à son rythme en ayant le souci de préserver globalement son identité et sa marge de manoeuvre.

5- Sur le plan politique, il est difficile de savoir ce que pensent les Laotiens du pouvoir en place et des perspectives de changement. Dans beaucoup de villages, nous avons vu flotter 2 drapeaux aux fenêtres des maisons: les bleu-banc-rouge avec le cercle blanc au milieu et le rouge et orange avec la faucille et le marteau.

6- Beaucoup de plastiques jonchent les fossés, trottoirs et abords des villes et campagnes. Malgré cela, nous pouvons penser que la prise de conscience est en route car sur le plateau des Bolaven, nous avons vu une cohorte de lycéénnes et lycéens en uniforme qui arpentaient le bord de la route principale  et ramasseaien les déchets dans de grands sacs plastiques. Les endroiuts où ils étaient déjà passés se voyaient immédiatement.  De telles démarches peuvent sans aucun doute porter rapidement leurs fruits.

7- Négocier? Les différents bouquins qu’on a lus indiquent que tout se négocie et que c’est tout un art! Nous ne sommes certainement ni des artristes -ça, on le savait déjà-, ni des négociateurs -ça, on le savait plus encore-. Parfois, nous avons tenté, divisant le prix par 2 et avons obtenu une réduction. Mais dans des lieux, comme la station de bus, l’idée ne npous est même pas venue de négocier.

8- Le vaste monde est bien petit. Nous avons fait la visite de l’exploitation de M. Vieng, puis la rando d’une journée, en compagnie de Pauline, une jeune voyageuse solitaire. Nous marchions depuis un  petit moment déjà quand je me suis rendue compte qu’un détail de sa tenue avait quelquechose d’un peu bizarre dans ce contexte. En effet, elle portait la traditionnelle casquette qui a sur le côté droit la pub pour Le télégramme et sur le côté gauche, celle pour les Vieilles charrues. Au fil de nos échanges, j’ai appris qu’elle avait fini il y a peu sa formation d’orthophoniste et vivait à Toulouse. Pour un peu, elle aurait aussi connu Oanès! Mais non!

Un petit pays bien sympathique où il y aurait encore beaucoup de choses à voir et de bon temps à passer.

Tad Lo, stop agréable

mardi, 25 février 2014

La guesthouse Palamei, du nom de la fille ainée du patron Poh, propose des bungalows près des rizières, et la cuisine collective tous les soirs: nous étions une dizaine à préparer les nems, le chicaine lap, le curry de vegetabels, le sticky rice, une salade de légumes … et des crèpes en dessert.
Chez Mama Pap, LE restau pas cher et excellent du village : une ambiance, quelqu’un (10 ans?) saute sur la moto derrière les tables, passe devant et fonce pour aller chercher ce qui manque à la cuisinière.
L’Office du Tourisme : nous avons fait une balade de 7 heures, dans des paysages très variés, visité plusieurs villages où des ethnies différentes se cotoient. Le premier est gardé par un totem, vestige d’une fête récente : l’entrée au village est interdite pendant la fête.

des gardiens de bois

des gardiens de bois

L’une des ethnies de ce village est totalement accro au tabac, dès le plus jeune âge : en quelque sorte un trait culturel…

et sanitaire, car ça éloigne les moustiques! fumeuse_jeune_1fumeuse_2La propreté n’est pas toujours au rendez-vous, car les points d’eau peuvent être éloignés, mais, paradoxe, on croise les mômes de 3 ou 4 ans qui frottent énergiquement les brosses sur leurs gencives, un grand panier très rustique à leurs pieds : c’est la trousse de toilette.

Salle de bains de bonne taille...

Salle de bains de bonne taille…

Dans un autre village, le culte funéraire est très important, un cercueil est entreposé sous chaque maison (il attend…) et l’une des ethnies est passée depuis quelques années à la construction de cercueils en béton.

L'un des 2 derniers cercueils en bois du village

L’un des 2 derniers cercueils en bois du village

Explication : une grande inondation avait emporté les cercueils en bois, qui n’ont pu être récupérés : la solution béton est plus pérenne.
C’est là aussi que la supérette du coin a fait le plein, à midi : le guide nous a présenté 2 ou 3 personnes, dont une mama, sous une maison sur pilotis, qui cuisinait et vendait quelques plats.

La superette

La superette

J’ai voulu goûter, et ai proposé d’acheter les desserts : un sachet de sucrerie à chaque randonneur, une sorte de riz au lait, dans un jus orange indéfini contenant de la noix de coco. ça sentait bon, j’ai pris aussi une soupe aux nouilles, légumes, poulet et fleurs de bananier, j’ai fait goûter, et tout le village était là, autour de nous!

Portrait de famille

Portrait de famille

Nous avons grimpé, puis cassé la croûte (sandwich omelette classique) au sommet de la cascade, un petit vent sympa, c’était superbe!
Le guide, Samlo, est un habitant de Tad Lo, qui « fait » -très bien!- le guide, comme 3 autres du village. Prix fixe : l’argent est partagé entre l’Office, les villages visités, et les guides. Il parle bien anglais, et nous a quitté rapidement pour aller donner son cours d’anglais aux jeunes du village. Il voudrait qu’ils puissent s’investir, et prendre la suite
par exemple. ça nous paraît toujours étonnant, quelqu’un qui peut vous dire qu’il a été moine pendant 6 ans, a trouvé ça un peu long, et a donc décidé de fonder une famille.
Le grilleur de café est aussi assez original! Un village que l’on a apprécié!

Cascades et chambre d’hôtes

vendredi, 21 février 2014

Une pancarte « Coffee organic, peanuts, homestay » = un petit paradis!welc_2
Nous avons garé la moto, Andrée a demandé tout de suite : « on peut dormir? », Vieng a répondu « not very confortable, just a dorm », on a dit « c’est parfait! ».

On en avait déjà marre de la pétrolette, et l’endroit nous plaisait beaucoup. Mme Noy a ensuite refusé 7 clients car c’était complet.
On s’y arrete pour regarder, boire un verre d’eau et grignoter quelques arachides grillées (voir la suite…) ou bananes, en profitant des hamacs (c’est gratuit jusque là), déguster un café chaud ou glacé, visiter la plantation de café et le village (+ ou – une heure, Vieng a bcp à dire!), et éventuellement manger et dormir. Devinez ce qu’on a fait?
C’est joli, convivial, très propre, et on est accueillis, je ne sais comment dire, naturellement, c’est simple et spontané. Ce couple d’une trentaine d’années et leurs 2 enfants, c’est étonnant, propose une sorte de maison d’hôte (d’où « homestay ») avec production de café et arachides, et participation des « clients ». C’est de l’écotourisme, sans l’affichage. Le projet a démarré il y a 2 ans, Guy et Zouzou n’ont sans doute pas visité, mais nous sommes certains que ce projet, ce lieu, ces gens leur aurait plu!
La cuisine est vite investie, nous nous sommes retrouvés à table avec 7 touristes, le couple français, une autre Française, un jeune couple allemand.

un M, puis un S, un M, un S

un M, puis un S, un M, un S

Puis à partir de 21h à griller des arachides dans des woks, sur 2 foyers, puis 4 foyers allumés par Mrs Noy, à dessiner des M et des S à la cuiller en bois, et à brasser en anglo-franco-lao-espagnol (Bjorn l’Allemand et Pauline la Française avaient travaillé en Bolivie tous les deux), et ce jusqu’à 1 heure du matin!
Le lendemain, visite des plantations de café; on a d’abord attendu 10h (le bus local aurait pu déposer quelques touristes), puis un trio de motards français qui n’avaient pu dormir la veille et sont revenus.

Donc départ à 11h 30. Très intéressant, Mr Vieng cultive de l’arabica, du robusta, et de l’iberica (plus cool, plus productif, moins bon, acheté par les « companies » .. pour nous!). Lui ne propose aux clients que le bon, le robusta surtout, grillé par lui (voir plus loin Tad Lo et le café grillé).

drôles de grains!

drôles de grains!

Leçon de choses, flore + faune (fourmis rouges cueillies en haut d’un caféier, à peine écrasées par Vieng, et proposées à la dégustation : M…, 8 ans, et Alain, bcp +, ont testé. Un petit goût acidulé qui peut remplacer le citron dans les salades).

pas franchement bon, quand même!

pas franchement bon, quand même!

Puis, comme promis par Alain à M…. et sa soeur A…. dès le matin, balade et baignade à la rivière. Le piège! un quart d’heure de marche, derrière l’école, un sentier, et… une vallée comme dans les films : des enfants qui jouent, quelques rochers pour la lessive.

Nous y avons passé 2 heures, puisque les parents des 2 enfants nous avaient rejoints pour faire la lessive … et causer. Comme d’autres qui passaient.riviere_vieng

Il était 15h, nous étions toujours là, eux, ça faisait 7 jours, ils ne voulaient visiblement pas que l’on parte!

ça on n’a pas essayé

ça on n'a pas essayé
Mais bon, fallait y aller!
Nous avons décidé de remonter au village, juste le temps de revendre nos Kyatts birmans oubliés dans une pochette à un Népalais de passage qui se rendait au Myanmar , nous avons quitté cet endroit très convivial.. pour un autre, 25 km de moto plus loin.
Tad Lo, c’est pas mal non plus.. Nous y sommes restés 2 nuits..

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