Musique, sports…

Musique

Il est surprenant de vérifier au quotidien toutes les attitudes liées au respect des coutumes, comme le longyi, le thanakha, le betel ou les cultures etc…, et d’apprendre que le modèle culturel est celui de la Corée. Surtout pour la musique et la mode, la coiffure etc. cheveux-rouges_1

Dans le bus, sur l’inamovible écran affiché au-dessus des rangées de sièges, sont programmés des dvds de films, ou de clips musicaux, le texte des chansons s’affichant au fur et à mesure par vagues de couleur, façon karaoke.

Ce qui n’empêche pas d’entendre sur une place un moine psalmodier, ou dans le marché de se faire déchirer les oreilles par le son strident des haut-parleurs d’un pick up. Il est en général recouvert d’affiches représentant un membre éminent du clergé bouddhiste (on dit ça? je ne suis pas expert là non plus). Et c’est une sorte de sermon ou prière que diffusent bruyamment ces haut-parleurs, pendant plusieurs heures!

Chinlow

Quant au sport, on a le droit aux matches d’Arsenal ou Manchester dans les bistrots des endroits touristiques, ou les villes. Mais le sport national de ballon est le ChinLow, sorte de tennis ballon, celui-ci étant une boule de bambou tressé, à peu près de la taille d’un ballon de hand.chinlow_laballe

On y joue à 3 contre 3, de chaque côté d’un filet de volley plutôt bas, ou sans filet, à 3 ou beaucoup plus. Toutes les parties du corps, sauf les mains, sont autorisées.

chinlow

Mode hivernale

Les tongs sont vraiment les chaussures que tout le monde porte ici.

A noter, comme nous sommes en hiver ici, et que nombreux sont ceux qui portent grosses doudounes, gros bonnets et pulls de laine, et/ou vestes polaires avec des couleurs et dessins très enfantins.

Pour avoir chaud aux pieds, ils mettent des chaussettes et des tongs, ce qui ne me surprend pas vraiment non plus car Nolwenn m’en avait fait la démonstration il y a peu !

Le lac Inle

Le lac Inle : haut lieu du tourisme em Birmanie. On a trainé pas mal dans Yaungshwe les 2 premiers jours, pour récupérer de la rando, et soigner le bobo d’Andrée (pas de soleil pendant 2jours).

Le dernier jour, on a pris un plan pirogue sur le lac Inle , en définissant juste quelques étapes, pour éviter aussi les échoppes de souvenirs, en nous contentant d’une matinée sous ombrelle (toujours le soleil).

Départ 7h 30, retour prévu 12h 30 (ce sera en fait 14h). Et une bonne affaire puisque nous avons appris que les locations par l’intermédiaire de l’hôtel bénéficiaient d’un meilleur prix.

Le guide connaît notre programme : atelier de tissage de soie, marché flottant de Nan Pan, jardins flottants. Il nous demande nos noms, se présente (Shue ? Hue ?) et l’on apprend très vite qu’il va être père dans quelques mois… pilotis_maison

Il faut une heure pour parvenir à l’extrémité sud du lac, spectacle superbe, des pêcheurs et leur rame qu’ils manipulent avec le pied, des « goemoniers » qui arrachent les fougères (ça y ressemble) au fond du lac pour constituer et nourrir les jardins flottants.goemoniers_birmans

 

Atelier de tissage

Visite très intéressante, organisée et présentée de manière très pédagogique, pour finir par la boutique bien sûr. On a craqué… bien que les prix soient plutôt élevés. Une écharpe en fils extraits de la tige des lotus du lac Inle : une des filles au travail en « produit » 9m par jour, il faut nous dit la charmante demoiselle, un mois de travail pour le fil, le tissage etc. C’est chaud l’hiver, frais l’été, et très léger. On a complété par d’autres bricoles, soie pour les dames, coton pour les mecs, et on a sorti la carte.

Ensuite un petit coup de pirogue pour aller au marché, surtout remarquable par le parking à pirogues justement, agglutinées sur plusieurs rangées. Pas de cris, des sourires et coups de main discrets.

Tout autour, des stands pour touristes, et au milieu les légumes, fruits, la bouffe etc.

Un coco et 2 pailles, le temps de caser mon tsakaumbase à mes 4 voisins qui cassent la croûte, et préparent déjà la chique de bétel pour le dessert, en étalant une pâte blanche sur la feuille avant d’y placer la noix en morceaux, pour la rouler. Grands sourires évidemment, surtout que je leur demande si leur chique est bonne (kaumdè?).

Notre guide nous a proposé la visite d’une fabrique de cigares. On prend, quelques minutes à observer trois femmes qui préparent la feuille de cheeroot (Ressemble à une feuille de nénuphar, ou de bétel!). Un jeune gars nous explique : elles mettent une poignée de tabac parfumé à l’anis ou aux fruits dans une feuille de plastique roulée autour d’une grosse baguette, glissent sous le tabac la feuille de cheeroot, roulent et donnent un coup de pinceau de colle de riz. On coupe et c’est fait.

J’ai goûté, c’est très doux et parfumé, presque à me réconcilier avec le tabac…

Notre guide a mangé, nous buvons un jus frais, et en route pour les jardins flottants.

Nous y sommes seuls, parmi les pirogues des paysans qui plantent dans ces rectangles de terre posée sur l’eau. Shue nous a proposé de faire quelques pas « dans le jardin ». Nous avons donc imité un certain J.C.et marché sur cette couche spongieuse. Etonnant! Andrée pas très rassurée, son ombrelle à la main!umbrella_surJardinFlottant_1

Petit tour dans le village sur pilotis, c’est magnifique.village_flottant

Nous avons aussi visité le grand monastère juste à côté, ses 6sz00 poteaux de teck. Quasi personne, c’est le soir que les touristes viennent voir l’attraction principale du lieu : les chats sauteurs. Il est très beau ce monastère, sans les chats, et dans un cadre superbe!

Yangon’s Umbrellas (climat)

Le titre rappellera à nos coéquipiers de l’Ilophone (Jean-Yves) en septembre les Diego’s Umbrellas que nous avons decouverts à Ouessant!

Le moine safran sous son ombrelle safran : la carte postale type de la Birmanie. L’ombrelle est un accessoire très utilisé, par exemple sur les bateaux (ça chauffe vite, et pourtant, c’est l’hiver). Il faut imaginer Yangon ou Bagan en mai : plus de 40° à l’ombre. Nous n’aurions sans doute pas fait la balade en vélo, il paraît plus raisonnable de louer calèche et ombrelles!  Celles-ci sont fabriquées par exemple à Niaungshwe, en papier parchemin, c’est plutôt joli. Ici on peut dire que l’ombrelle ne supporte pas la pluie, mais promettre qu’on l’utilisera de novembre à février car il n’y aura pas une goutte d’eau!

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Ombrelle ou parapluiie? Le deuxième peut faire double emploi, car il doit être bien utile en aout ou septembre (saison des pluies)

Plus de précisions sur Wikipédia = http://fr.wikipedia.org/wiki/Birmanie, ceux qui ont telecharge les polices birmanes pourront mieux lire.

Religions, cultes et croyances

1- Le bouddhisme: bonzes et nonnes

Bonzes et nonnes ont le crâne rasé et se reconnaissent parfois difficilement si on ne regarde que le visage. Si on voit le corps aucun doute; les bonzes ont une robe safran et les nonnes une robe rose avec une bande de tissu ocre sur la tête; celui-ci est parfois posté en bandoulière..nonnes_1 Dans mes lectures préparatoires au voyage, j’avais lu que les bonzes pouvaient avoir 5 objets: 3 robes, un bol à offrandes en laque, un éventail, un rasoir, une ceinture. Force est de constater que ça change car on en a vu à moto, en tongs, avec gros bonnets et gros pulls (toujours dans les tons safran et orange) mais aussi avec le mobile collé à l’oreille (parfois antique au point qu’on s’est demandé si c’était un talkie-walkie), ou encore le mobile plus moderne pour photographier l’image du Bouddha. Au traditionnel bol à offrandes, s’ajoute semble-t-il une gamelle bien plus moderne et fonctionnelle:  une série de plats superposés hermétiques en inox qui permet de transporter le repas, sans mélanger les mets et de les conserver au chaud.

De nombreux bonzes ont aussi un sac en toile dans les mêmes tons, qu’ils portent à l’épaule. Etait-ce mieux avant pour autant? En tous cas, une certaine « zénitude » se dégage de d’eux, ne serait-ce que dans dans leur port ou leur façon de se déplacer! Le matin, les bonzes défilent dans les rues à la queue-leu-leu, leur bol à offrandes laqué noir à la main. Les bonnes dames s’inclinent et servent à chacun une louche de riz ou plus. offrandesDuMatin_1 D’autres offrandes que le riz peuvent aussi être faites. Dans ce cas, les bonzes remettent au monanstère l’ensemble de la collecte du matin qui est partagée entre les membres de la communauté mais aussi pour nourrir les enfants qui leur ont été confiés parce que leurs parents étaient trop pauvres ou en incapacité de s’en charger. Passer par le monastère fait partie de l’éducation des enfants qui, à partir de 6 ans, peuvent y passer des périodes de 7 jours consécutifs. Quelques années plus tard, ils sont en mesure de savoir s’ils veulent ou non se faire bonze.enfant_bonze

Les enfants aussi revêtent la robe safran et défilent pour recueillir des offrandes. Il leur est interdit à tous de manger après midi et jusqu’au lendemain matin. La Birmanie est essentiellement bouddhiste, avec assez souvent une once d’hindouisme. S’y même aussi des pratiques anciennes qui relèvent de l’animisme. Le bouddhisme pratiqué ici est celui dit du Petit Véhicule. Un nombre inimaginable de monuments  – du plus grandiose au plus modeste, du plus clinquant au plus fade- sont dédiés au Bouddha, ainsi que des objets de la vie quotidienne qui attestent de la prégnance de la croyance. Les nonnes, elles aussi défilent chaque matin.

2- L’hindouisme.

Il est présent aussi mais en plus petit nombre. bien souvent, des personnes mêlent pratiques du bouddhisme et de l’hindouisme et/ou de l’animisme.

3- L’animisme.

Plusieurs Nats  (= esprits)sont révérés qui sont supposés protéger, dans diverses situations de la vie quotidienne. Sur la route de la rando, un petit habitacle blanc avec une fenêtre bleue, est dédié au Nat de la montagne; à l’intérieur, il y a des fleurs, un flacon remplit d’un liquide et de fleurs jaunes de la montagne, des bougies… Au milieu du lac Inle, un autre tout doré, sans doute dédié à un Nat aquatique. Dans la rue, au creux d’un arbre, bougies, fleurs et autres offrandes.

Les offrandes au Nat

Les offrandes au Nat

Sur la piste, un autel

Sur la piste, un autel

4- 4- 4-L’islamisme.

Nous avons croisé à Yangon, dans un des quartiers, bon nombre de musulmans portant « toque » et tunique blanches + barbe. J’ai vu une femme avec la burqua complète et très peu de femmes avec le foulard islamique. Un soir, bien après le coucher du soleil, nous avons vu des enfants dans une classe coranique, répéter en choeur ce que nous avons supposé être des prières;

5- La catholicisme.

Geeta nous a indiqué qu’une des ethnies pratiquait le catholicisme, mais je ne sais plus de laquelle il s’agit. J’ai croisé 2 religieuses avec leur « voile » qui cache le front et les cheveux. Dans mon souvenir, cette coiffe a un nom mais je ne m’en souviens plus! Le terme de cornette me revient mais je ne crois pas que ça convienne. Christian, peux-tu m’aider?

6- Autres…

On a aussi vu un temple Sikh à Yangon : c’est sobre!

Bucolique

De l’usage de la bouse de vaches.

Pendant la rando, parmi tous ces paysages bucoliques, je me suis étonnée des nombreux petits tas plus sombres que la terre qui avait fraîchement été retournée. Geeta  m’a expliqué qu’il s’agit de bouses de vaches et buffles qui sont séchées pour être ensuite émiettées et enfouies dans le sol. Nous avions en efet vu au village, que les tas de fumier étaient remués. Ce qui m’a surprise, c’est le nombre important de ces tas bien coniques et aux mêmes dimensions leainsi que leur régularité dans les champs; cela contribue à rendre très esthétiques ces espaces agraires.

A droite, bouse hâchée menue...

A droite, bouse hâchée menue…

 

Un esprit communautaire.

Alors que je l’interrogeais sur le nombre important de personnes qui travaillait côte à côte, à la houe, sur les pentes de la colline, Geeta m’a expliqué que bien souvent, plutôt que de le faire seuls et chacun pour soi, plusieurs villageois travaillent ensemble la parcelle qui appartient à l’un d’eux; quand celle-ci est finie, ils se consacrent tous ensemble à celle du voisin. Ces scènes font de jolies taches de couleur pour les yeux et donc les photos.

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Combien ça coûte ?

La réponse sera sans doute à réviser puisque l’on a pu voir que les prix pouvaient doubler en un en dans certains cas (hôtels, visites…)

Le coût de certains produits ou services est aussi, de manière évidente, parfois différent pour les birmans et pour les étrangers. Nous avons parfois entendu 2 membres de la famille débattre du prix à nous appliquer, en particulier dans les restaus de rue, mais c’est le cas pour les transports. C’est de bonne guerre, tant que l’écart n’est pas disproportionné.

Logement

« guesthouse pas cher » : une chambre seule, douches dans le couloir : de 6 à 15$ (6000 kyatts à 15000 kyatts – on dit shiatts-). Mais on a aussi eu une double pas mal à 14$, avec douche. Le max : 28$ la double avec douches. On ne s’est pas intéressés aux solutions au-dessus…

Repas :

dans la rue, de 1,50$ pour deux (soupe légumes, riz+2 ou 3 légumes) jusqu’à 4$. Faut avoir son eau, ou boire le thé disponible en général sur la table.

Au restau : le birman classique n’est pas beaucoup plus cher que dans la rue, on mange à 2 pour 5000 kyatts (5$), si on prend un lassi ou une bière, on rajoute chacun 1000.

Il y a des restaus plus chers, certains chinois ou indiens, ou des spécialités de poisson, c’est rarement plus de 10$ à 2 sans la boisson, donc moins de 15$.

On a fait des extras dans des zones plus touristiques comme le lac Inle, mais bon : 14$ de plats, et 13$ de vin environ, pas de quoi se ruiner.

Et nous avons presque toujours été satisfaits, à petits prix ou autrement (le plus décevant était le plus cher !). Une prime à quelques restaus de rue, à 2 indiens à Yangon –byriani café et Bharat-, Thanakha Garden à Yaungshwe. Il est vrai que nous ne mangeons pas beaucoup de viande, que l’on aime beaucoup riz et pâtes (chinoises ou autres), poisson, légumes etc. Et que la bouffe indienne nous va bien, si ça ne chauffe pas trop.

Transports

Avions + ou – 100$ entre chaque ville (ne pas prendre myanmar airways, compagnie du gvt)
Train long, mais pas cher
Bus : 12 à 20$ les 10h de parcours
Taxi : 5$ la demie-heure environ
Trishaw: 1,50$ à  2$ le quart d’heure
Les pieds c’est gratuit

Questions sans réponses

réponses très évasivres, ou à côté, dès que l’on parle de certaines choses.

le logement, c’est assez bizarre : Thierry voulait aller dans un village, où se trouve un édifice religieux particulier, et discutait de son parcours, des moyens de transport possibles avec notre guide. Il lui dit que dans ce village « no accomodations for tourists ». Et si l’on ne peut partir, ou que l’on veut rester? Réponse très évasive, ce n’est pas trop possible visiblement. Ce qui parait confirmer qu’il n’est pas si simple d’obtenir le droit d’héberger des étrangers, à plus forte raison à posteriori.

Deux ou trois fois, à Bagan ou Yangon, des gens se sont proposés de nous aider, et après quelques minutes ont parlé de la difficulté de vivre dans ce pays, l’un nous a dit qu’il n’y avait pas de socialisme, de démocratie dans le pays, que le gouvernement était mauvais. Mais les échanges sont vite limités par la langue…

Dans le taxi vers l’aéroport, un jeune homme nous explique que les gens installés sur les bords de l’autoroute (ou ce qui en tient lieu) ont été expropriés par le gouvernement, et qu’ils attendent un relogement. ça peut durer 2 mois ou plus. Il fait frais -relativement qd même!- ce matin, il a froid dans le brouillard matinal, et plaint sûrement les SDF au bord de la route. Nous nous ommes en T-shirt. Nous posons quelques questions sensibles, et très vite il nous demande si l’on connaît Aung Sang Suu Kyi. Comme nous répondons positivement, il nous dit que les gens espèrent beaucoup, lui hésite visiblement à y croire, même s’il lui voue une grande admiration et concède qu’il y a quelques changements.
La Birmanie était le pays le plus avancé d’Asie du sud-est au milieu du siècle dernier. Après les espoirs mis dans le gouvernement de Aung San et de ses successeurs, la prise de pouvoir par les militaires et la très longue éclipse de la démocratie ont bloqué l’évolution du pays.
Il dispose pourtant de nombreux atouts, un sol très riche en minerais par exemple (la région de Mogok particulièrement, il y a 80% des réserves mondiales pour certaines pierres précieuses ou semi-précieuses). Mais tout ceci semble profiter à un petit nombre, sans beaucoup d’égards pour les gens (expropriation) ou l’environnement ; l’extraction du jade par exemple défigure le paysage, transformant les collines en lacs d’une profondeur de plusieurs dizaines de mètres, au nord de Mandalay, et ceci en un mois!

premier épisode, fin

Quelques petits regrets, dans l’organisation du séjour

Nous ne savions pas qu’il était si simple de réserver des billets d’avion pour les grandes villes du pays, à l’interne ou de l’étranger. Certains sites décrivent le pays sans prendre en compte la réalité ou mettre à jour leurs infos (c’était un tourisme uniquement « tour operator », ils y avaient peut-être un intérêt…)
Il eut été préférable de prendre un Bangkok-Mandalay –au nord- à l’aller et un Yangon-Bangkok pour le retour. Cela nous aurait permis de prendre le slow boat pour la descente de l’Irrawaddy jusqu’à Bagan (12 ou 13h). Cela en vaut la peine – attention pas tous les jouirs de la semaine, ça complique l’organisation-, tous nous l’on dit.
Dans le sud, il ya aussi un autre trajet bateau, plus court et plus beau semble t il, de Moulmein à Hpa Ha capitale du pays Karen.
Et puis comme on ne peut sortir du Myanmar par le Triangle d’or (Nord-est), ni d’ailleurs aucune frontière, il nous a fallu repartir à Bangkok en avion, puis rallier Chiang Rai au Nord-est, alors que nous en étions relativement proches.

Quelques remarques

La propreté des gens, des vêtements, des lieux en général (les villages, les jardins près de la ville, les ruelles des villes) nous a assez impressionnés. Surtout dans les conditions difficiles, lorsque l’on voit le matin ou le soir les jeunes ramener de nombreux chargements d’eau.femme-enfant02_1
On parle l’anglais pratique dans les hôtels, taxis, bus, lieux touristiques. Accent et prononciation assez particuliers, on fait répéter souvent. Ailleurs, assez difficile d’échanger, sinon par gestes. Timidité sans doute, ou cette réserve qui fait partie de leur art de vivre? La curiosité l’emporte souvent, et il y a souvent échange, limité par la barrière des langues…

Nous avons été assez surpris qu’un moine (plutôt jeune) s’adresse à nous en souriant à la descente du wagon, et fasse un bout de chemin avec nous jusqu’à la sortie de la gare. Il nous semblait pourtant que les bonzes se tenaient à l’écart des étrangers, et  que des règles strictes s’imposaient dans leurs relations avec les femmes particulièrement.
Nous avons pu constater que les birmans se livrent facilement à des contacts physiques, parents-enfants, amoureux, relations amicales, on se prend la main et on se cajole facilement. femme-enfant01_1

Andrée dit qu’ils sont « tactiles » (elle doit confondre avec les Coréens de chez Samsung!). Plus surprenant, nous avons souvent vu des femmes se tenir par la main, et même des hommes du même âge à Yangon (nous pensions que l’homosexualité était réprimée).

Les femmes n’ont pas la meilleure place, et ce sont pourtant elles que nous avons remarquées : Geeta, notre guide, Syu-Syu au Thanaka Garden, et bien sûr la Lady, que l’on affiche et dont on finit toujours par parler.

La France c’est parfum + mode. Apporter des échantillons de parfum fera très plaisir!

Birmanie ou Mianmar
Il semble qu’une partie de l’opposition refuse l’étiquette Myanmar, pour utiliser le terme historique Burma (la Birmanie). C’est une des manifestations courantes d’opposition (voir Questions sans réponses). Tout semble mener à cette interrogation : dans le timide mouvement d’évolution, de la Birmanie de Aung San au Myanmar actuel qui se transforme,  la fille du premier peut-elle apporter des solutions?

Nous, nous avons beaucoup apprécié le pays et les gens, et se pose comme toujours la question : revenir ici? et organiser un voyage pour tous nos vieux amis que leurs semelles démangent en permanence? Pour certaines randos, si l’on a à choisir entre une petite et jolie jeune fille d’origine népalaise, ou un grand guide de Landéda certes, mais beaucoup plus expérimenté (pas d’histoire d’âge entre nous!) le choix sera diffiicile.
Ou il se peut que ce soit lui qui nous amène au Nepal?

On attendra la réponse!

Là nous sommes à la frontière Thaïlande-Laos, du côté de Chiang Khong, après une journée taxi, avions, taxi, bus, tuk-tuk.

Demain, on embarque pour 2 jours : croisière sur le Nan Chan jusqu’à Luang Prabang. à bientôt!

plus d’image…

Une coupure de quelques jours, car l’hébergeur (lautre.net) du site a été victime d’une attaque informatique. ça a duré quelques jours, le temps de remonter tous les serveurs. C’est associatif, et ce sont des bénévoles…
Un détail à côté de ce que l’on peut subir : nous avons eu le temps de voir les photos des tempêtes qui se succèdent par chez nous. Impressionnant.
Nous, nous sommes déjà au sud du Laos, près de la frontière cambodgienne.
Nous allons rattraper le retard…

7kg extensibles…

Le voyageur à plus forte raison s’il voyage petits tarifs (low-cost c’est plus péjoratif je trouve) doit s’adapter aux évènements, mais dans certains pays on a l’impression qu’il ne peut rien arriver, que ça passera de toute façon. Le Myanmar n’en fait pas tout à fait partie, on sent bien qu’un détail peut faire problème. Par contre vrai pour la Thaïlande! et peut-être le Laos? nous le saurons demain.
Les petits soucis à Yangon, comme le réseau à la guesthouse qui fonctionne très mal, du coup je n’ai pas pris de supplément bagage, j’ai seulement validé les 2X2 billets : Yangon 8h30 – Bangkok 10H20 puis Bangkok 13h45 – Chiang Rai 15h30. C’est au nord de la Thaïlande, dans le triangle d’or. De là 2h30 de bus jusqu’à la frontière, dernier bus pour Chang Khong à 17h, pas de soucis.
Nous tentons le coup avec nos 2 sacs + besaces à Yangon, au guichet d’Air Asia : c’est écrit en lettres énormes sur nos tickets, sur le comptoir : 7 KG MAXI + ordi/sac à main.

Et sur le comptoir, en lettres énormes!

Et sur le comptoir, en lettres énormes!

Le type a posé mon sac sur le tapis, ça a indiqué 10,2 kg. Il m’a montré le cadran,  a eu l’air ravi pour lui et pour moi et me l’a redonné comme bagage de cabine. Idem évidemment pour celui d’Andrée (7,5 kg environ). Nous avons bien fait de passer du temps à la poste hier pour expédier 3kg de superflu, dont le guide Myanmar. Quand même, entre 7kg et 10 kg…
A Bangkok, elle n’a même pas regardé!
Pour le timing, à Yangon ça semblait mal barré : brouillard d’abord, mais les autres avions partaient; le nôtre = delayed qui clignote. Puis prévu 9h 30, puis Delayed à nouveau. On a attendu plus de 2h, et pas d’explications, sans doute une magouille car l’avion était mi-plein. Nous avions peur d’être juste pour la correspondance à Bangkok, pas grave, il a aussi 1 heure de retard!  Et dire que j’avais appelé en novembre, et que l’on m’avait conseillé de garder 4h mini pour une correspondance. J’ai compris pourquoi!

Le scan a repéré une minuscule paire de ciseaux (pour les photos d’identité des visas): confisquée. Mais pas le briquet, ni le cutter (toujours pour les photos d’identité), ni le coupe-ongle, ni la kalach en pièces détachées et le bazooka.dwg prêt à imprimer dans mon portable (Yves comprendra!).

Comme la v ie était belle, nous avons pris un plat + une bière au snack de l’aéroport de Bnagkok Don Mueng, en attendant la correspondance : un curry délicieux, juste bien côté piment, 8$ le tout. Bon, tout va bien. Pas rassurés pour le timing.
On a atterri à 16h 10 à Chiang Rai, 15mn taxi, bus à 16h 30, guesthouse à 19h15 à Chiang Khong (frontière côté thaï), super, 30mn + tard, on avait payé nos billets « croisière sur la Nan Khan » en slowboat j. Luang Prabang.

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